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L'Express | Maurice | 30/11/2024 | Lire l'article original
L’importante migration des médecins à l’étranger est un fait indéniable. Ces professionnels de santé demandent une meilleure considération.
Des professeurs de médecine restent optimistes devant l’important départ des médecins malgaches à l’étranger. «La médecine aura un avenir, car il y a des enseignants qui se dévouent pleinement à la Nation, ici. L’exemple de mon parcours prouve qu’on peut effectuer nos recherches à Madagascar», a déclaré le professeur Fahafahantsoa
Rapelanoro Rabenja, spécialiste en dermatologie, qui a déjà alerté sur la fuite des cerveaux, il y a 10 ans, au temps où il a été le doyen de la faculté de médecine. « J’avais pensé à l’époque que la faculté de médecine s’éteindrait si les enseignants et l’enseignement ne sont pas pris en charge», poursuit-il. Un autre professeur, qui préfère parler de « fuite des techniciens » et non de « fuite des cerveaux », estime que ce n’est qu’une part des diplômés qui partent. Selon lui, sur les cinq cents nouveaux docteurs en médecine diplômés chaque année, « une centaine partent ». C’était hier, dans le cadre de la journée de l’Académie nationale de médecine de Madagascar à Tsimbazaza.
Depuis la sonnette d’alarme du professeur Rapelanoro, l’hémorragie continue. Cet exil croissant des médecins n’est pas sans conséquence, principalement dans le domaine de la spécialisation où le vide se creuse. Un spécialiste en santé publique estime que sur les près de soixante-cinq internes qualifiants recrutés chaque année, seule une dizaine reste dans les hôpitaux publics de Madagascar.
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