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L'Express | Maurice | 17/03/2025 | Lire l'article original
Le coût des soins médicaux demeure un obstacle majeur pour une grande partie de la population malgache. De nombreuses familles peinent à assumer les frais de médicaments.
80 % des habitants des quartiers d’Anosibe Andrefana I et II, de Mandrangobato I et II ainsi que d’Angarangarana vivent dans une situation précaire et ne peuvent pas prendre en charge leurs frais médicaux. Cette réalité pousse de nombreuses femmes à accoucher chez les renin-jaza (sages-femmes traditionnelles)», alerte Gabriel Rakotomalala, chef de fokontany de Mandrangobato II, dans le quatrième arrondissement d’Antananarivo.
Ce constat a été dressé samedi, lors de l’inauguration du dispensaire Fahasoavana, à Anosibe Andrefana. De nombreux habitants sollicitent les bureaux des fokontany pour obtenir une aide financière en matière de soins de santé. «Je dois accoucher ce mois-ci, mais je n’ai pas les moyens de couvrir les frais médicaux», confie une femme enceinte. «Mon enfant est malade, mais je ne peux ni consulter un médecin ni acheter ses médicaments», témoigne une autre mère.
Face à ces difficultés, un centre de santé de proximité a été mis en place à Anosibe Andrefana afin d’améliorer l’accès aux soins pour les populations les plus vulnérables.
Conformément à la législation en vigueur sur les établissements privés de santé, les patients doivent s’acquitter de frais médicaux pour bénéficier des services du dispensaire. Toutefois, ces coûts restent symboliques, précise Lalatiana Henriette Rakotondrazafy, sénatrice et marraine du centre de santé.
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