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17/06/2025 - Sidwaya - Burkina Faso
Face à la montée des menaces sanitaires, la Résistance aux antimicrobiens (RAM) retient de plus en plus l’attention des experts. Une table ronde sur le sujet s’est tenue, mercredi 11 juin 2025 à Abidjan, en marge de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones. Elle visait à outiller les professionnels des médias aux enjeux et urgences liés à cette problématique de santé publique.
Plusieurs thématiques liées au concept « One Health » (Une seule santé) ont été abordées lors de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones, qui s’est tenue du 9 au 14 juin 2025 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, notamment celle de la résistance aux antimicrobiens chez l’homme et les animaux.
Une table ronde consacrée à cette problématique a eu lieu, mercredi 11 juin 2025 dans la capitale économique ivoirienne, sous la modération de Kuessi Giraud Togbé, journaliste scientifique basé à Dakar, et de Marilor Théodule, membre de l’Association française des journalistes scientifiques.
Cette rencontre a permis de revisiter les causes de ce phénomène préoccupant, d’en analyser les conséquences actuelles et d’explorer des pistes de solutions à travers l’approche intégrée « Une seule santé », qui associe étroitement santé humaine, animale et environnementale. Selon Adjéhi Dadier, Pr titulaire de microbiologie à l’université Nangui-Abrougoua, la résistance aux antimicrobiens est aujourd’hui un sujet de préoccupation planétaire.
Elle mobilise des institutions telles que l’OMS, la FAO ou encore le Programme des Nations unies pour l’environnement, en raison de ses conséquences sanitaires et économiques à long terme. « Près de 700 000 décès sont déjà attribués chaque année à la RAM, un nombre qui pourrait atteindre 10 millions en 2050 si rien n’est fait.
En Côte d’Ivoire, même si les données globales font encore défaut, certaines tendances inquiètent », a-t-il souligné.
Il a affirmé que la résistance des entérobactéries, par exemple, est passée de 9 % en 2002 à 45 % en 2024, signe d’une progression rapide et préoccupante. Pour le Pr Dadier, il faut d’abord clarifier ce dont on parle.
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