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publié dans Médecine d'Afrique francophone 5707 - Juillet 2010 - pages 357-362.
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Commentaire ajouté le 30/07/2010 par Docteur Alassan Mahassadi
J'ai lu avec intérêt l'article sur la maladie hémorroïdaire étant moi-même proctologue à Abidjan. Je trouve que les auteurs ont tiré des conclusions trop hâtives sur l'implication des facteurs socioculturels qui motiveraient les hommes à se faire opérer plus que les femmes (ce qui est contraire dans ma pratique quotidienne avec les mêmes croyances exprimées). D'autre part le design de l'étude ne permet pas d'identifier certains facteurs de risque tel que l'age et le sexe dont font mention les auteurs. Et il n'est pas approprié de faire des comparaisons statistiques avec d'autres auteurs sans avoir obtenu de ceux-ci leurs données brutes. Ce que j'en doute fort. En aucun cas les auteurs mentionnent le traitement instrumental, volet important dans la prise en charge de la maladie hémorroïdaire de grade 2 ou 3 selon les recommandations de bonne pratique médicale. D'un autre côté certains patients ont été classée stade 3 ou 4 après l'anorectoscopie, ce qui me parait exagérer si l'on tient compte de la classification communément admise dans la sphère francophone qui est celle de Goligher qui fait appel à l'interrogatoire du patient (stade 3 ou 4, respectivement hémorroïdes internes procidentes, réductibles manuellement ou irréductibles).
Ce travail est tout simplement l'expérience d'un service de chirurgie prenant en charge certaines pathologies anales
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