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publié dans Médecine d'Afrique francophone 5807 - Juillet 2011 - pages 345-349.
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Commentaire ajouté le 25/07/2011 par Professeur Benjamin Longo Mbenza
Il n`y a pas de predominance masculine puisque le sex ratio est de 56% d`hommes/44% de femmes =1.3Homme:1femme.
La pre'valence de 78% de diabetiques est une faute lourde en Epidemiologie: Etude retrospective sur des series dans un Centre de diabe'tiques. Seule une Etede transversale vous donne la PREVALENCE.
Commentaire ajouté le 26/07/2011 par Professeur Pierrette Ntyonga-Pono
Avant tout, je voudrais vous féliciter pour avoir effectué cette recherche et fourni des données sur le diabète sucré dans votre pays, le Burundi. C'est un début mais nous vous encourageons à effectuer de véritables enquêtes épidémiologiques pour avoir une idée de la prévalence du diabète dans votre pays. Toutefois votre article manque un peu de rigueur scientifiques. On aurait bien aimé savoir les critères retenus pour l'HTA, la néphropathie, la rétinopathie... D'autre part vous n'avez pas donné d'indications sur la typologie de ces diabètes. C'est vrai qu'en se basant sur l'âge on peut faire des suppositions.Cependant on constate qu'il n'ya qu'un tiers environ de vos patients qui ont une surcharge pondérale. Avez-vous exploré la piste de la 3e catégorie de diabète, les sous-types spécifiques, vu la prévalence élevée des diabètes liés à des atteintes du pancréas dans certains pays d'Afrique Noire?
Commentaire ajouté le 26/07/2011 par Professeur Mukandu Basua Babintu
c'est une excellente recherche necessite une fine compréhension sur le pourquoi des consultations tardives qui se soldent par les complications morbides du diabète. Ceci exige une autre étude certe, mais aussi et surtout un changement méthodologique : du quantitatif vers le qualitatif !
Commentaire ajouté le 26/07/2011 par Docteur Joel Murphy Luwawu Mbimba
Ce travail a le mérite d’insister sur l’impact du diabète dans nos sociétés africaines. Le diabète est une grave maladie invalidante nécessitant assez de moyens pour la surveillance au sein d’une population à majorité pauvre.
Toutefois, je me pose des questions sur cette prévalence calculée dans un centre qui a vocation de prendre en charge les diabétiques. Si l’on devait calculer l’incidence ou la prévalence des lymphomes dans un service d’hématologie, effectivement on aurait un chiffre élevé. J’estime qu’il est difficile de transposer ce chiffre de 78 % sur la population burundaise.
Il aurait été important également pour une étude épidémiologique avec un tel échantillon considérable de classer les différents types de diabète. Cela aurait pour avantage de bien cibler la population à sensibiliser.
Par ailleurs, je suis d’accord que certains chiffres sous estiment l’ampleur des complications du diabète. Sachant que le diabète type II est fréquent que le type I, je suis étonné de constater la faible incidence des complications cardiaques. Comment procéder vous au dépistage des complications cardiaques sachant que ces patients font souvent des ischémies silencieuses.
Le diabète restant un véritable fléau, je crois que le message à faire passer à la population consiste à dire qu’à un certain âge, pour un sujet qui a dans sa famille un diabétique, il est préférable de faire un test au moins une fois par an. Ceci permettrait de dépister précocement le diabète type II qui est moins symptomatique au début mais ravageur !
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