9,49 % de personnes dépistées à Ouagadougou sont porteurs du virus de l’hépatite B. C’est ce que révèle le rapport d’une campagne de dépistage de la maladie effectuée en cinq mois dans la capitale burkinabè. Ces résultats sont basés sur des tests effectués auprès de 6 563 personnes lors d’une campagne de dépistage gratuite de l’Association santé prévention (ASP) entre le 23 juillet et le 22 décembre 2024.

L’hépatite B est une infection virale qui s’attaque au foie et peut entraîner une affection aussi bien aiguë que chronique, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le virus responsable est le plus souvent transmis par la mère à l’enfant, par contact avec du sang ou d’autres liquides biologiques lors d’un rapport sexuel avec un partenaire infecté, d’injections à risque ou d’une exposition à des instruments tranchants ou piquants.
A Ouagadougou, les résultats d’une campagne de dépistage montrent la présence inquiétante de cette maladie. « Sur 6 563 personnes dépistées gratuitement, 623 étaient porteuses d’hépatite virale B soit une prévalence de 9,49% », fait ressortir le rapport d’une campagne de dépistage effectué par l’Association santé prévention (ASP).

Le dépistage a également permis de mettre en lumière des disparités significatives en fonction des tranches d’âge. Parmi les personnes testées positives, 80 % avaient plus de 25 ans, tandis que 16 enfants âgés de moins de 14 ans ont été diagnostiqués porteurs du virus. La tranche d’âge des 15-24 ans, qui représente seulement 21 % des participants, affiche un taux de positivité de 7,65 %, tandis que le taux grimpe à 10,81 % chez les personnes de plus de 25 ans. « Les jeunes adultes apparaissent donc comme un groupe à risque sous-représenté dans cette campagne, malgré leur importance dans les efforts de prévention et de contrôle de la maladie »,s’inquiète l’ASP.

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