26/05/2025 - Agence Presse Sénégalaise - Sénégal
Dakar, 26 mai (APS) – Le directeur des Droits humains au ministère de la Justice, Julien Ngagne Ndour a indiqué, lundi, que l'Etat du Sénégal souhaite inscrire la protection et les droits du patient dans la politique de santé publique.
Il présidait un atelier de discussions, de sensibilisation et d'échanges des acteurs de la santé et des leaders communautaires axé sur les droits du patient.
"Le manque de moyens, l'insuffisance de spécialistes et de structures adaptées, l'insuffisance parfois de formation de personnels soignants, ainsi que les difficultés d'accès aux établissements de santé constituent autant d'obstacles à une prise en charge efficace et équitable des patients", a-t-il déclaré.
M. Ndour a souligné que face à ces réalités "préoccupantes", l'État doit agir et mettre en place une "véritable" politique de santé publique qui tienne compte de la dimension des droits humains.
"Il ne peut y avoir de santé pour tous sans justice et équité dans l'accès aux soins. La protection des patients, notamment ceux atteints de maladies chroniques, doit être inscrite comme une priorité dans l'action gouvernementale", a-t-il estimé.
Le magistrat a expliqué que la protection des patients ne peut se faire qu'avec des mécanismes garantissant le "respect de la dignité" et les besoins "fondamentaux" de chaque malade.
Le directeur des Droits humains a signalé que dans les hôpitaux et structures de santé, l'accès à l'information médicale est souvent "limité".
Il a noté que les patients peinent à connaître et comprendre leurs droits et leurs options de traitement.
Selon lui, beaucoup subissent des "discriminations", que ce soit en raison de leur statut social, de leur pathologie ou de leur situation financière.
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