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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Hémorragies post-partum : « Nous devons faire en sorte qu’aucune femme ne meurt de saignement après son accouchement », Pr Charlemagne Ouédraogo

03/06/2025 - Le Faso - Burkina Faso

Selon le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien, les hémorragies post-partum sont la première cause de décès maternels au Burkina Faso depuis 40 ans. Dans cette interview, il donne les causes et les actions à mener pour réduire drastiquement les décès liés aux hémorragies du post-partum.

Lefaso.net : Quelles peuvent être les causes des hémorragies post-partum ?

Pr Charlemagne Ouédraogo : Les hémorragies ont plusieurs causes. Parmi ces causes, il y a l’hémorragie de la délivrance. Ce sont les saignements qui surviennent après l’accouchement lorsque le placenta est sorti. La zone où le placenta était peut se mettre à saigner sans arrêt. Il y a les déchirures du corps de la femme durant la sortie de l’enfant. Ces déchirures peuvent concerner différentes parties. Cela peut être le col de l’utérus. C’est par là que l’enfant sort, cela peut concerner le vagin et son périnée. Toutes ces parties peuvent se déchirer et se mettre à saigner sans arrêt et si rien n’est fait la femme peut mourir en se vidant de son sang. Ce sont les causes des hémorragies du post-partum. Nous avons un certain nombre d’interventions que nous faisons depuis quarante ans. Nous avons des médicaments que nous utilisons depuis quarante ans et qui ont atteint presque la saturation de leurs capacités à faire disparaître les décès dus à ces hémorragies.

Quelles sont les actions à mener pour réduire drastiquement la mortalité maternelle due aux hémorragies du post-partum ?

Aujourd’hui, c’est d’apporter des éléments nouveaux. Nous avons plusieurs choses à faire dans les innovations. Nous avons de nouveaux médicaments qui existent. Ces nouveaux médicaments peuvent permettre à l’utérus de se rétracter rapidement et d’arrêter de saigner. Nous n’avons pas encore ces médicaments dans nos pharmacies hospitalières. Au nombre de ces médicaments, il y a la Carbétocine et d’autres. Nous souhaitons que le gouvernement puisse nous permettre d’avoir ces nouveaux médicaments et les disponibiliser dans toutes les formations sanitaires. Ce sont des médicaments qui résistent à la chaleur et qui n’ont pas besoin de chaîne de froid. Donc, dans les zones à haut défi sécuritaire on peut utiliser ces médicaments sans soucis et avec efficacité. Il y a également des choses qu’il faut faire, c’est d’avoir des sacs d’évaluation.

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