À l’occasion d’une session de media training tenue à Alger, Roche Algérie a réuni ce jeudi 29 mai 2025 un panel d’experts pour discuter de l’impact humain et sociétal de la sclérose en plaques (SEP), une pathologie chronique qui reste encore insuffisamment comprise dans les cercles sociaux et professionnels en Algérie.

’événement, animé par le Professeur Hecham, a réuni des intervenants de référence : le Professeur Daoudi, chef du service de neurologie du CHU de Tizi Ouzou, la psychologue clinicienne Nadia Amedjout, et Yasmine Amroun, associée aux affaires gouvernementales chez Roche Algérie.

La SEP touche principalement les jeunes adultes, avec un diagnostic souvent posé entre 20 et 40 ans. Si les symptômes neurologiques sont connus du corps médical, le retentissement psychologique de la maladie demeure largement sous-estimé. Isolement, anxiété, dépression et troubles de l’image corporelle sont fréquemment rapportés par les patients.

« Il ne s’agit pas seulement de traiter les poussées ou de ralentir la progression. Il s’agit aussi de reconnaître et d’accompagner la détresse psychique qui accompagne le quotidien de ces patients », a déclaré Nadia Amedjout.

La discussion a également porté sur les enjeux d’inclusion et de reconnaissance sociale. Les malades souffrent souvent d’incompréhension dans leur entourage et de discriminations au travail. « Le regard de la société reste un obstacle majeur à l’épanouissement des patients. La SEP est invisible, mais ses effets sont bien réels », a rappelé Yasmine Amroun.

Roche Algérie plaide pour une approche intégrée, qui ne se limite pas à l’accès au traitement, mais inclut également la sensibilisation des proches, des employeurs et des décideurs publics.

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