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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Vers une élimination de la trypanosomiase humaine africaine en Côte d’Ivoire : « L’engagement communautaire est au cœur de notre stratégie », Dr Kouakou Lingué, directeur et coordonnateur du Programme national d’élimination

12/06/2025 - Sidwaya - Burkina Faso

La trypanosomiase humaine africaine, communément appelée maladie du sommeil, semble aujourd’hui sous contrôle en Côte d’Ivoire. Aucun cas n’a été détecté depuis 2020, selon le Dr Kouakou Lingué, directeur et coordonnateur du Programme national d’élimination. Dans cet entretien en marge de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones, il revient sur les efforts déployés pour venir à bout de cette maladie tropicale négligée, les défis transfrontaliers persistants, ainsi que le rôle crucial que peuvent jouer les journalistes dans la sensibilisation des populations.

Sidwaya (S.) On parle peu aujourd’hui de la trypanosomiase humaine africaine, aussi appelée maladie du sommeil. Quel est l’état actuel de la situation en Côte d’Ivoire ?

Kouakou Lingue (K L) : Depuis 2020, la Côte d’Ivoire a atteint le seuil d’élimination de la trypanosomiase en tant que problème de santé publique, conformément aux critères de l’OMS. Cela signifie que nous enregistrons moins d’un cas pour 10 000 habitants sur l’ensemble du territoire national. Mieux encore, depuis 2020, aucun nouveau cas n’a été détecté, malgré les nombreuses enquêtes et prospections menées sur le terrain. Nous nous dirigeons à présent vers l’interruption complète de la transmission d’ici 2025.

Quels sont les mécanismes de lutte qui vous ont permis d’atteindre ce résultat ?
K.L. :
Plusieurs stratégies ont été mises en place le dépistage actif et passif, avec des équipes mobiles qui sillonnent le pays et des sites fixes installés dans les centres de santé l’identification des zones à risque grâce à la capture et la dissection de mouches tsé-tsé pour y détecter la présence du parasite ; la surveillance des réservoirs animaux, notamment chez les porcs, hôtes fréquents de la mouche ; la formation continue du personnel de santé, pour renforcer les capacités de détection précoce. Aujourd’hui, 47 sites de dépistage passif sont opérationnels sur le territoire.

Avez-vous impliqué les communautés dans cette lutte ?

K.L. : L’engagement communautaire est au cœur de notre stratégie. Nous travaillons avec des agents de santé communautaires, choisis par les villageois eux-mêmes, qui vivent avec eux et assurent la première alerte. Dès qu’ils observent des signes suspects chez une personne – comme de la fièvre persistante, des maux de tête, une grande fatigue ou des ganglions cervicaux – ils nous alertent pour investigation. Ces signes sont souvent confondus avec ceux du paludisme, ce qui rend le diagnostic difficile sans examen spécialisé.

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