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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Cancer du sein : Une méthode qui va révolutionner le diagnostic

03/04/2006 - Albayane - Maroc

Selon les statistiques 2001 de l’Institut national d’oncologie Sidi Mohammed Ben Abdellah de Rabat, il existe entre 30 et 45 mille personnes affectées chaque année par le cancer au Maroc, et les femmes détiennent le palmarès avec 57,65% des cas. Le cancer du sein touche 16% parmi elles.

Au Maroc, chaque année, ce sont près de 26 mille cas d’affection du cancer du sein qui sont recensés, seul 1/3 est traité, on devine aisément ce qui peut advenir des autres, de toutes celles qui ne savent pas, qui ne comprennent pas, qui ne sont pas bien informées ou pas du tout informées.
Aujourd’hui, grâce à la recherche médicale, une lueur d’espoir est perceptible pour toutes ces femmes qui pourront être sauvées grâce à une nouvelle méthode de dépistage précoce toute simple :

Une goutte de sang pour faire le diagnostic

C’est peut ­ être déterminante ce qui vient d’être franchie dans l’histoire de la lutte contre le cancer du sein à l’échelon planétaire. Il pourrait être en effet bientôt possible de détecter cette affection à partir d'une simple prise de sang.
Cette percée est le fruit des recherches d'une équipe de biologistes travaillant à Paris pour le compte de la jeune société ExonHit Therapeutics et en collaboration avec Bio Mérieux, groupe mondial spécialisé dans le secteur du diagnostic. Ces résultats annoncés, mercredi
29 mars, seront présentés en détail le 4 avril lors du congrès annuel de l'Association nord-américaine pour la recherche contre le cancer qui se tiendra à Washington "On sait, explique Fabien Schweighoffer, directeur général d'ExonHit Therapeutics, que la présence de cellules dans un organisme conduit à l'établissement d'une forme de dialogue moléculaire entre ces cellules et celles du système immunitaire. Nous nous sommes donc intéressés aux traces de ce dialogue au travers de mécanismes particuliers dits de l'"épissage" et nous avons ainsi mis en évidence que l'observation de l'activité de certains gènes permettait de distinguer les femmes atteintes de celles qui ne le sont pas." L'épissage se situe au sein du processus aboutissant à la création des protéines à partir de l'information contenue dans le gène. La dérégulation de ce mécanisme peut être à l'origine de certaines pathologies.
Au total, un panel de 54 gènes a été identifié. Le premier essai a été mené sur un groupe de 92 femmes dont 55 étaient atteintes d'un cancer du sein à un stade précoce de développement. La signature moléculaire de ces 54 gènes a permis de classer correctement 86,5 % des femmes du groupe "contrôle" avec un score de 32 sur 37 et 92,7 % des femmes souffrant d'une lésion cancéreuse (51 sur 55). Des études cliniques multicentriques prospectives sur un groupe de 1000 femmes sont en cours.

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