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Revue de presse de Santé tropicale

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Prévention des maladies non transmissibles : Le Sénégal à la recherche de données plus fiables

Le soleil | Sénégal | 08/11/2019 | Lire l'article original

Le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES) a lancé, avant-hier, son nouveau projet « prévenir et réduire l’ampleur des maladies non transmissibles par une alimentation saine au Sénégal ». Le projet va générer des données fiables sur les facteurs de risques des maladies non transmissibles. La sensibilisation est une voie à explorer pour prévenir les maladies non transmissibles.

L’élaboration des stratégies de prévention a besoin de données faibles. C’est le sens du partage de la méthode de recherche qui vise à mettre en évidence d’autres facteurs qui expliquent l’augmentation de la prévalence de ces maladies. « Le Projet de recherche « Prévenir et réduire l’ampleur des maladies non transmissibles par une alimentation saine au Sénégal » a pour but de produire une masse critique de données probants sur les facteurs de risques des maladies non transmissibles attribuables au système sanitaire sénégalais », a expliqué le Pr Abdoulaye Diagne, directeur du Cres, lors de l’atelier tenu le 6 novembre 2019.

Pour la directrice du Bureau régional pour l’Afrique du centre et de l’ouest, du Crdi, Julie Crowey, il y a une urgence à sensibiliser les populations. « Les maladies non transmissibles sont, aujourd’hui, la principale cause de décès prématurés et d’invalidité dans le monde », a-t-elle avancé. Elle a brossé une situation préoccupante avec quatre décès prématurés sur cinq causés par les maladies non transmissibles dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Elle s’est également appuyée sur les chiffres de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) qui indique que 24 % de la population sénégalaise souffrent d’hypertension artérielle, 4,1 % des hommes et 13,5 % de femmes sont touchés par l’obésité.

La hausse de la prévalence de ces maladies a un lien avec les mauvaises habitudes alimentaires. « Une alimentation malsaine compte parmi les principaux facteurs de risques contribuant à l’augmentation rapide des maladies non transmissibles », a indiqué Julie Crowey qui a ajouté : « le fardeau causé par les multiples dimensions de la malnutrition pose un important défi de développement au Sénégal, un défi exacerbé par le manque de données probantes sur la nature et les déterminants des principaux problèmes rencontrés ». Aujourd’hui, la recherche entreprise par le Cres pour générer des données fiables aiderait les autorités à la prise de bonnes décisions. Dans son allocution, le directeur exécutif du Cres, le Professeur Abdoulaye Diagne, s’est appesanti sur le bien fondé de ce programme, indiquant qu’ils ont toujours cherché à consacrer une partie de leurs recherches « à des questions qui, bien que ne figurant pas en tête de l’agenda des décideurs publics, sont appelées à prendre une place importante dans les sociétés et économies africaines à moyen et long terme ».
Dans cette optique, il s’est référé aux chiffres de l’Ansd qui montrent que, dans notre pays, « la consommation de fruits et légumes est insuffisante, atteignant seulement 3,5 portions, alors qu’elle aurait dû être de 5 portions par jour et par personne ».

Par ailleurs, le Pr. Abdoulaye Diagne a soutenu que « les travaux en cours au ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal et au Laboratoire alimentation et nutrition de l’Ucad, sur l’évaluation des politiques publiques et des actions gouvernementales en vue d’élaborer des recommandations alimentaires nationales, montrent qu’un long chemin reste à parcourir pour mettre en place des politiques cohérentes qui promeuvent une alimentation saine ».
Il a souligné que ce projet permettra de bâtir des politiques publiques qui protégeront des millions de Sénégalais des maladies non transmissibles.

Matel BOCOUM

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