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Revue de presse de Santé tropicale

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Hausse des prix des médicaments dans les officines privées - La mortalité maternelle et néonatale... menacée

Sud Quotidien | Sénégal | 02/06/2021 | Lire l'article original

Depuis un moment, les prix de certains médicaments ne font que flamber au sein des officines privées du Sénégal. Des produits qui touchent la prise en charge de la femme enceinte en font partie. Une hausse qui risque de compromettre les acquis de la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

Le fer et les vitamines sont des médicaments très utilisés et primordiaux pour l'accompagnement de la grossesse pour qu'elle arrive à terme. Avec la hausse de certains produits dans les officines privées, dénoncée par le Syndicat des pharmaciens du privé du Sénégal, ces besoins sont malheureusement sur cette liste.

Le Tardiferon B9 très connu par les femmes enceintes a presque doublé tout comme le Richfer ou le Ranferon. Selon beaucoup de professionnels de la santé, cette situation risque d'avoir des incidences négatives sur les personnes en état de grossesse mais aussi sur leur accouchement. « Le taux de mortalité chez les femmes enceinte et les nouveaux nés est en nette baisse depuis quelques années. Avec cette hausse des médicaments, les acquis risquent d'être compromis», soulignent plusieurs d'entre eux.

Pour Matilde Diatta, sage-femme dans une structure de la place : «beaucoup de femmes enceintes ont du mal à se procurer les médicaments en fer dans les officines privés. Se payer chaque mois, une boite de fer qui coûte 2500 de nos francs et durant tout le long de leur grossesse reste difficile. Aujourd'hui que les prix ont été revus à la baisse, beaucoup de femmes risquent de ne pas poursuivre les consultations et le risque est plus élevé pour des accouchements prématurés ou encore le risque d'avoir des enfants à faible poids ». Au sein du poste de santé de Hlm I, le service de maternité est très sollicité. Les consultations vont jusqu'en début d'après-midi. Toutefois, la majorité de ces femmes sont de la classe sociale défavorisée. Elles sont soit femmes de ménage, nounous ou encore lingères.

Pour Mariama Ndiaye, certes il y a du fer au niveau de l'établissement sanitaire, mais c'est difficile à avaler. « Je me procure mes médicaments dans les pharmacies et il me faut une boite chaque mois. Il s'y ajoute des analyses et les échographies à faire. Il faut des moyens financiers pour tout faire » a-t-elle ajouté. Et de poursuivre: «avec la hausse de ces médicaments, la prise en charge risque d'être compromettante. Il y a ma famille qui m'aide pour mes besoins pendant la grossesse».

Contrairement à Mariama, Salimata a déjà subi les affres de la hausse des prix des médicaments. Selon elle : «je suis partie à la pharmacie pour acheter ma boite de Ranféron. J'ai remis 5mille au vendeur et ce dernier m'a remis des jetons. Quand j'ai demandé, il m'a fait comprendre que le prix de ce médicament a connu une hausse». Aujourd'hui, elle reste préoccupée par le sort de son bébé. «Je suis en début de grossesse et j'ai besoin de ces fers et vitamines pour ma santé et celle du bébé. Le gouvernement doit penser à nous aider et à revoir à la baisse les prix ou les stabiliser pour nous qui n'avons pas de prise en charge ni médicale et encore en médicament ».

DENISE ZAROUR MEDANG

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