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L'actualité de la santé en Afrique
Mars 2004 |
| Clinique
Neurologique De Fann : Dix spécialistes sans moyens pour plus de 10
millions d'habitants - Walfadjri
- Sénégal - 09/03/2004 |
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Entre manque de spécialistes et de matériel de
travail, la clinique neurologique de Fann a de quoi se plaindre.
De l'étroitesse des salles et des bureaux, en passant par la vétusté
des appareils, on comprend les difficultés du personnel et des patients.
S'il y a un service hospitalier qui manque de logistique et de matériel,
c'est bien la clinique neurologique de Fann. Unique dans son genre
au Sénégal, cette clinique a la lourde charge d'accueillir, en dehors
des nationaux, des patients venus des pays limitrophes comme la
Mauritanie, la Gambie et le Mali. Lire
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| Prévention
du paludisme : Ambitions renforcées dans la promotion de la moustiquaire
imprégnée - Le
Soleil - Sénégal - 09/03/2004 |
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La politique nationale de promotion des moustiquaires
imprégnées dans la lutte contre le paludisme devra retrouver un
dynamisme accru suite à l'atelier national de réflexion qui vient
de s'achever à Dakar, sous l'égide du ministère de la Santé et de
la Prévention, à travers, bien sûr, son programme national de lutte
contre cette endémie toujours responsable de plus de 35 % des motifs
de consultations dans les structures sanitaires du Sénégal. Lire
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| Hépatite
B : La vaccination, la meilleure thérapie - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 09/03/2004 |
Les coûts du traitement et suivi biologique
restent inaccessibles aux populations défavorisées. La vaccination
reste la meilleure thérapie face à l'hépatite B. Elle doit être continue
et s'étendre à tous les enfants le plus tôt possible. C'est à la fois
la grande leçon et l'appel qui ressort de la troisième journée scientifique
du laboratoire Longchamp, organisée récemment à l'hôtel Ibis au Plateau.
"Diagnostic et suivi biologique de l'hépatite B". Tel est le thème
de cette rencontre, organisée en collaboration avec le laboratoire
BioMérieux Afrique occidentale. L'atelier co-animé, pour les aspects
cliniques de la maladie, par les Professeurs Mathieu Camara et Hilaire
Adom, respectivement chef de service médecine du CHU de Cocody et
maître de conférence agrégé de médecine interne, a réuni une centaine
de médecins. Au terme des échanges, il est apparu que le virus de
l'hépatite B évolue de façon endémique en Côte d'Ivoire. Au plan clinique,
il se manifeste essentiellement par "une fatigue inexpliquée, une
fièvre à répétition ou un ictère qui peut être accompagné de démangeaisons".
Dans 90% des cas, a noté l'atelier, l'hépatite virale B évolue vers
la guérison. Devenue aiguë dans les 10% de cas restants, elle devient
"chronique et peut conduire à une morbidité importante ou à une mortalité
dans 10 à 45% des cas". Au plan biologique, "l'importance de la détermination
de la charge virale B dans le suivi des patients" a été affirmée.
La prescription doit ainsi être étagée, c'est-à-dire déclinée en première,
en deuxième et en troisième intention. La nécessité d'une collaboration
entre le clinicien et le biologiste a été, en outre, affirmée comme
étant "essentielle". Au niveau du traitement, l'interféron et la lamivudine
ont été présentés comme ouvrant de nouvelles perspectives. L'atelier
a relevé toutefois que les coûts du traitement et du suivi biologique
en Côte d'Ivoire restent inaccessibles aux populations défavorisées,
malgré une maîtrise parfaite de la prise en charge. Au regard de cette
réalité, la vaccination, souligne l'atelier, "constitue encore la
meilleure des thérapies". Elle doit être continue et s'étendre à tous
les enfants le plus tôt possible, a conclu l'atelier. Elvis KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=82d88kaqJaJ
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| Hôpital
Befelatanana - L'express
- Madagascar - 09/03/2004 |
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Équipée d'un bloc opératoire avec une salle de
réanimation sophistiqués depuis l'année dernière, l'Unité de stomatologie
et chirurgie maxillo-faciale du Chu Befelatanana a connu, depuis,
une nette amélioration. Grâce aux efforts déployés par le ministère
de la Santé et du planning familial, cette unité dispose désormais
des chambres pour l'hospitalisation. Les médicaments existent. "Les
employés ne rencontrent plus de problèmes dans l'accomplissement
de leur métier", a affirmé avec satisfaction le docteur Claire Ranorosoa,
major de la dentisterie de cette unité. Vice-présidente de l'association
des femmes employées de l'Unité de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale
du Chu Befelatanana, elle a réuni hier ses collègues à l'hôtel-restaurant
"Lyska" sis à Mahamasina pour célébrer ensemble la "Journée mondiale
de la femme". D'après Claire Ranorosoa, l'objectif de cette association
est d'entretenir la solidarité entre les employées d'une part et
de créer une plateforme d'échange d'expérience, d'autre part. Pour
ce faire, l'association a déjà organisé deux ateliers axés sur les
relations parents-enfants. La présidente d'honneur de cette association,
Mme Marcelle Rakotovao, épouse du directeur de cette Unité, Joseph
Rakotovao, a honoré de sa présence cette rencontre. Teholy Martin
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=19380&r=4&d=2004-03-09
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| Questions
à…Ravindranath Gaya, président de la Pharmaceutical Association of
Mauritius (PAM) - L'express
- Ile Maurice - 09/03/2004 |
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La médecine évolue rapidement et il est impératif
que les pharmaciens se mettent au diapason des nouvelles tendances
mondiales. Un des buts de la PAM est de regrouper les pharmaciens
du pays. Notre code d'éthique et les séminaires régionaux et internationaux
organisés régulièrement ont pour but d'offrir un meilleur service
aux patients. Lire la suite
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| "L'efficacité
scientifique des préservatifs n'est pas de la compétence du cardinal"
- L'express
- Madagascar - 09/03/2004 |
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En visite de deux jours à Madagascar, le docteur
Peter Piot, directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré hier l'ensemble
des autorités de l'île concernées par le sida, à commencer par le
président Ravalomanana. Il a accepté d'accorder une interview exclusive
à l'Express. Situation de Madagascar vis-à-vis du sida, polémique
avec le Cardinal Razafindratandra, charlatanisme avec le professeur
Zaranaina… Le docteur Piot aborde sans retenue tous les sujets qui
fâchent. Lire la suite
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| Bientôt
un hôpital de référence à Sangmélima - Cameroon
tribune - Cameroun - 08/03/2004 |
Les populations du Dja et Lobo ont tout
lieu de se réjouir. Bientôt, Sangmélima, chef-lieu du département,
sera doté d'un hôpital de référence ultra-moderne. C'est par la volonté
du chef de l'Etat en personne que ce projet, d'un coût total de 4,5
milliards de FCFA, a pris corps. Le ministre de la Santé publique,
Urbain Olanguena Awono, qui met en œuvre le projet, était à Sangmélima
avant-hier, où il a présidé la première session du comité de pilotage
et de suivi dudit projet. Le ministre Olanguena Awono, accompagné
du secrétaire d'Etat à la Santé publique, Alim Hayatou, du gouverneur
de la province du Sud, Enow Abrahams, du préfet du Dja-et-Lobo, Beti
Assomo, et du maire de Sangmélima, Jean-Michel Mendo'o, s'est rendu
sur les lieux du site de cet hôpital ultra-moderne, à Nkolnguet, à
un jet de pierrre du centre ville. C'est après la visite du site que
le comité proprement dit s'est réuni à la préfecture de Sangmélima.
Il ressort de la communication du ministre Olanguena que les appels
des populations du Dja-et-Lobo concernant leurs besoins en matière
de santé publique ont été entendus. Cet ouvrage de référence va contribuer
à améliorer la couverture sanitaire de la région et renforcer l'offre
de qualité des soins de santé. Sa réalisation va bien évidemment générer
de nombreux emplois dans la ville de Sangmélima. Sangmélima est décidément
gâtée, puisque le gouvernement, avec l'appui financier de la Banque
africaine de Développement (BAD), y a lancé la construction de centres
de santé modernes. Les travaux qui vont commencer, selon le ministre
Olanguena, d'ici deux mois sont évalués à 530 millions de FCFA. S'agissant
de la construction de l'hôpital de référence proprement dit, la convention
du projet entre le Fonds de l'Organisation des pays exportateurs de
pétrole (OPEP) et le gouvernement camerounais a été signée le 6 février
dernier à Vienne, en Autriche. Avec un plateau technique ultra-moderne,
l'hôpital de district de Sangmélima, au-delà des 20 aires de santé
de la localité, se donne une ambition sous-régionale. Il servira de
plaque de relais de toute la province du Sud, jusqu'aux frontières
avec les pays voisins (Gabon, Guinée Equatoriale et Congo). Capacité
d'accueil : 100 lits. Pôles fondamentaux : gynécologie-obstétrique,
pédiatrie néo-natale, médecines générale et interne, chirurgies générale
et viscérale, et bien d'autres spécialités. Formation sanitaire de
3e niveau de référence, le coût de l'hôpital de district de Sangmélima
va couvrir les études architecturales et techniques, les travaux de
génie civil, la supervision et le contrôle des travaux, l'acquisition
des équipements biomédicaux, le renforcement des capacités et l'appui
au projet. Sur une superficie d'environ 5 ha, la structure sanitaire
sera construite sur 5.300 m. Durée totale du chantier : 30 mois.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j08032004&idart=14684&olarch=j03032004 |
| Traitement
du sida : Les médecins du système des Nations Unies en formation
- Le Soleil -
Sénégal - 08/03/2004 |
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Le personnel médical des agences du système des
Nations Unies représentées dans les pays africains au sud du Sahara
vient de subir une formation sur la prise en charge des patients
vivant avec le virus du Sida, le VIH. Ces médecins sont ceux qui
suivent médicalement tous les fonctionnaires des agences des Nations
Unies et leurs familles. Et il est clair, comme pour les médecins
des entreprises privées ou de la fonction publique, ils sont, eux
aussi, et dans une certaine mesure, en première ligne dans le diagnostic,
le conseil psychosocial et le suivi thérapeutique dans ce contexte
de l'épidémie à VIH/SIDA. Le Dr Ibra Ndoye, qui représentait le
ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb,
à cet atelier de formation, en présence du Dr Yankalbé, représentant
de l'OMS à Dakar, a salué le choix du Sénégal par le siège de l'OMS
à Genève pour abriter cette formation dirigée par le Pr. Papa Salif
Sow, chef de service à la clinique des Maladies Infectieuses du
CHN de Fann. Ces médecins, près d'une quinzaine en provenance du
Mali, de la Guinée, du Congo Brazzaville, de Madagascar, du Mozambique,
du Tchad, du Niger, de la Guinée-Equatoriale, du Rwanda, de la RCA,
de Guinée-Bissau et du Mali, ont, avec leurs homologues sénégalais,
bénéficié d'enseignements sur tous les compartiments complexes de
la prise en charge des malades par les médicaments anti-rétroviraux,
la gestion de ces produits pharmaceutiques, le traitement des infections
opportunistes, du rôle du laboratoire, de la surveillance de la
résistance aux ARV, de la prise en charge de l'enfant infecté par
le VIH, de la prévention de la transmission de la mère à l'enfant,
de la conduite à tenir face aux accidents avec exposition au sang
et du suivi psychosocial. A cette formation, ont participé, en compagnie
du Pr. P. Salif Sow, le Dr Pascale Miguet (OMS - Genève), les Pr.
Souleymane Mboup, Bernard Diop, Jean Charles Moreau et Papa Mandoubé
Guèye, des Drs Ndèye Coumba Touré Kane, Aïda Sylla Ndiaye, Ndèye
Khoudia Sow, Ndèye Fatou Ngom Guèye, Ndella Diakhaté, Bara Ndiaye
(pharmacie du CHN de Fann), Haby Signaté Sy (pédiatrie), Ngagne
Mbaye (pédiatrie), Halimatou Diop Ndiaye (pharmacie), Cheikh Tidiane
Ndour, etc. Le Pr. Papa Salif Sow et le Dr Ibra Ndoye ont souligné
respectivement cette initiative du système des Nations Unies dans
la prise en charge thérapeutique qui devrait permettre aux agents
internationaux et à leurs familles affectés par l'infection à VIH
de pouvoir faire face avec l'appui de leurs médecins respectifs.
Le Dr Ndoye a soutenu que l'accès aux médicaments ARV aide, pour
une part, à contrer la discrimination et la stigmatisation, dans
la mesure où le SIDA devient une maladie " simple " chronique. Fara
Diaw
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35488&index__edition=10129
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| Dépistage
: le pas à franchir - Cameroon
tribune - Cameroun - 08/03/2004 |
Notamment pour la femme enceinte, qui
peut bénéficier d'une prise en charge au cas où elle est séropositive.
Centre "Mère et enfant" de la Fondation Chantal Biya, ce 5 mars 2004.
Un groupe de femmes enceintes sort d'une salle, à l'issue d'un entretien
avec des spécialistes en consultations prénatales. Il s'agit, dira
plus tard une infirmière ancienne dans le métier, de causeries éducatives,
dont un des buts principaux est d'amener ces femmes à passer le test
du VIH/SIDA. Selon notre infirmière, "généralement elles acceptent
de le faire, surtout parce que c'est bon pour leur enfant". En gros,
les femmes enceintes reçoivent deux types de conseils, avant et après
le test. Il est d'abord question de les familiariser aux notions d'Ist
(infections sexuellement transmissibles) et de Vih/Sida : "On leur
parle du SIDA, en insistant sur la transmission de la mère à l'enfant,
on les interroge sur ce qu'elles en savent, et on leur explique la
nécessité pour tout le monde de se faire dépister", indique l'infirmière.
D'autres conseils sont donnés, relatifs notamment à l'hygiène corporelle
pendant la grossesse. Le moment le plus intense dans un centre de
dépistage est probablement le moment des résultats. "On lit l'inquiétude
sur les visages, surtout chez celles qui subissent le test pour la
première fois." Et les réactions traduisent parfois le choc des révélations
: "En l'an 2000, une femme s'est évanouie en apprenant qu'elle était
séropositive", déclare une infirmière de la FCB. Mais la même infirmière
ajoute que si par le passé il y avait beaucoup de pleurs, aujourd'hui
"sans doute grâce aux médias", la séropositivité est accueillie avec
moins de tragique. Surtout qu'une aide est apportée aux femmes enceintes
déclarées séropositives. La prise en charge se traduit notamment par
des consultations plus rapprochées (l'intéressée paye deux mille francs
pour trente jours et bénéficie d'autres réductions). Par ailleurs
des mesures sont prises pour la protection de l'enfant à naître, pour
qu'il ne soit pas infecté. Après l'accouchement, l'enfant est suivi
gratuitement pendant 18 mois, reçoit une certaine quantité de lait
et "parfois, les nouveau-nés reçoivent des remèdes". Si les mères
séropositives sont suivies de la sorte, les autres restent objet de
l'attention du personnel de santé. "Nous leur disons que leur résultat
n'est pas fixe, que leur statut sérologique peut changer si elles
ne font pas attention. On les encourage donc à continuer à adopter
une attitude responsable". Alliance NYOBIA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j08032004&idart=14807&olarch=j08032004 |
| Près
de 3 milliards de FCFA pour lutter contre le palu - Republicoftogo
- Togo - 07/03/2004 |
Le Fonds mondial a accordé au gouvernement
togolais une subvention de 2,65 milliards de F CFA destinée à la lutte
contre le paludisme. Cette enveloppe financière permettra la mise
en oeuvre d'un programme de dépistage précoce et de prise en charge
médicale des patients démunis. Le paludisme fait des milliers de victimes
chaque année au Togo. Dans l'attente d'un hypothétique vaccin, les
mesures de prévention et de soins existent et sont, généralement,
efficaces. Elles nécessitent de disposer de fonds qui manquent aux
autorités. La subvention est donc la bienvenue .
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=78&themeID=1&newsID=7662
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| Mbour
: Le sida atteint la côte d'alerte - Walfadjri
- Sénégal - 07/03/2004 |
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En écoutant le médecin-chef du centre de santé
de Mbour parler du sida on a des frissons dans le dos. En croire
le docteur Ibra Sène, le niveau de la pandémie a atteint des proportions
inquiétantes dans le département. A l'appui de ses propos, il rapporte
qu'entre janvier et février 2004, vingt cas de sida ont été dépistés
au niveau du centre de santé. D'autres sources médicales avance
un chiffre plus élevé, parlant ainsi de quarante nouveaux cas. A
Thiadiaye, on parle de dix cas notés durant cette période et des
techniciens de laboratoire basés à Mbour que le taux de prévalence
n'a pas baissé dans ladite commune. Par-delà cette "bataille de
chiffres", le docteur Sène tire la sonnette d'alarme. Au cours d'une
rencontre pour examiner les plans d'action sectoriels, il a insisté
sur l'urgence qu'il y a à mettre en œuvre des programmes de lutte
dans les meilleurs délais. Seuls quatre plans d'action seraient
encore disponibles. Les autres seraient encore en phase d'élaboration.
L'objectif, à travers ces plans, est de mener des actions à l'échelle
du département, indique Mbacké Diouf, coordonnateur du centre ado
de Mbour. Selon ce dernier, dont la structure qu'il dirige accueille
beaucoup de jeunes, "le sida fait des ravages à Mbour. Cette situation
est liée à la position géographique de la ville. Mbour est une ville-carrefour",
poursuit-il. Sans compter que c'est la troisième ville du Sénégal
après Dakar et Touba du point de vue démographique. Zone de pêche
et de tourisme par excellence, la Petite Côte attire beaucoup de
monde. Paradoxalement, souligne-t-on dans le milieu des acteurs
de la lutte contre le sida, le département ne bénéficie encore que
de quatre projets financés. Là où, par contre, la ville de Thiès
en aurait soixante et Tivaoune s'est retrouvé avec dix-neuf projets
pour la première phase. La faute incombe-t-elle aux structures qui
travaillent au niveau de Mbour et qui seraient incapables de monter
des projets "vendables" ? Ou alors les responsables nationaux n'ont-ils
pas assez conscience du danger qui plane sur le département ? Karim
LO
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=8365
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| Formation
du personnel de santé : Le SUTSAS salue la création de centres régionaux
- Le Soleil -
Sénégal - 06/03/2004 |
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La création d'un centre régional de formation des
paramédicaux et aides infirmiers à Tambacounda est considérée comme
une initiative noble par le Sutsas (Syndicat de la santé) dont le
bureau national est en tournée de prise en contact dans la région.
En saluant ce projet qui forme, pour deux ans, des auxiliaires de
la santé, M. Mballo Dia Thiam, secrétaire national du Sutsas, a
déclaré qu'il va combler le gap criard du déficit en personnel,
les élèves étant mis dans des conditions optimales de travail. Les
problèmes des hôpitaux Principal, Aristides le Dantec, de Sédhiou,
d'Ourossogui et aussi de Tambacounda sont au centre des préoccupations
du Sutsas, dont les membres du bureau national viennent de séjourner
dans la région de Tambacounda. Le centre régional de formation,
dont la première promotion a commencé les cours, va permettre de
former des paramédicaux et des assistants infirmiers. "Cette initiative
du gouverneur, selon M. Mballo Dia Thiam, va permettre de combler
le déficit dû à la fermeture de l'école des agents sanitaires, depuis
longtemps et à la capacité réduite de l'école des infirmiers d'Etat".
Avec la réforme aussi, les hôpitaux inscrits dans une logique de
performance, dans le souci de qualité, ont besoin de plus de personnel.
Il y a, selon lui, des besoins énormes et un gap à combler et ces
centres sont les bienvenus, et un accent particulier doit être mis
sur la qualité. Le responsable national du Sutsas a tenu à attirer
l'attention des autorités sur la nécessité de prendre en charge
de manière correcte les centres régionaux de formation implantés
à Tamba, à Kaolack et St Louis. Pour M. Thiam : "la Chine et le
Japon ont fait beaucoup d'efforts et il faut que le gouvernement
s'implique plus pour mettre à leur disposition du matériel de démonstration".
Il a relevé que l'hôpital régional est en train de dérouler son
projet d'établissement dans un climat correct et qu'il est nécessaire
que le statut spécial du personnel soit une réalité. Il a parlé,
d'autre part, des questions ayant trait à la convention sanitaire.
Dans ce sens, il a suggéré d'aborder la question sous l'angle de
la multiplication des postes, centres de santé et des routes dans
le cadre du volet multisectoriel de la santé plutôt que sur celui
de la démographie, donc du sous-peuplement. Ce qui permettrait,
selon lui, de prendre en charge les voies d'évacuation et de désenclavement
des localités et aussi de doter des structures sanitaires de véhicules
adaptés. Prime d'éloignement S'agissant de la discrimination positive
pour les agents de la santé dans les zones reculées, le Sutsas,
selon son responsable, est favorable à cette initiative du ministre
de la Santé et de la Prévention en ce qui concerne les primes d'éloignement.
Elles doivent aider à créer une motivation conséquente. Sans compter
les autres formes de motivation, que sont les décorations et autres
marques de gratitude et de reconnaissance. Il a, enfin, demandé
un soutien particulier en faveur des personnels en ce qui concerne
l'équipement social (meubles, véhicules, etc.). PAPE DEMBA SIDIBE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35453&index__edition=10128
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| Pfizer
abandonne une étude sur le Viagra féminin - L'express
- Ile Maurice - 06/03/2004 |
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Les laboratoires Pfizer ont décidé d'abandonner
leurs recherches sur l'utilisation du traitement anti-impuissance
Viagra dans la résolution des troubles sexuels féminins, les études
menées n'étant pas concluantes. Le groupe pharmaceutique a expliqué
que les enquêtes réalisées auprès environ 3000 femmes ne permettaient
pas de remplir une demande officielle de mise sur le marché. Les
spécialistes s'accordent à dire que la sexualité féminine est plus
complexe que celle des hommes car elle intègre des facteurs à la
fois psychologiques et physiques. Diagnostiquer les difficultés
sexuelles des femmes "implique d'évaluer les facteurs physiques,
émotionnels et relationnels et ces facteurs complexes et interdépendants
rendent très difficile la mesure de l'effet du traitement", souligne
Joe Feczko, président du développement international de Pfizer.
Une dizaine de laboratoires ont tenté de développer un équivalent
féminin du Viagra depuis le lancement du médicament en 1998. La
pilule a été prescrite entre-temps à plus de 23 millions d'hommes,
selon Pfizer. Le groupe, qui dit avoir entamé ses recherches sur
le Viagra féminin en 1996, a précisé qu'il étudiait d'autres approches
pour les femmes.
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=14095
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| Passage
des médecins français à Ourossogui : Des centaines de consultations
et d'opérations effectuées sur place - Le
Soleil - Sénégal - 06/03/2004 |
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La 4ème édition du parcours "Fouta-Santé" a été
véritablement une réussite. Grâce à l'association des émigrés ressortissants
de la nouvelle région de Matam, plus d'une vingtaine de médecins
spécialistes ont séjourné à l'hôpital de Ourossogui et au centre
de Santé de Matam. Pendant sept jours, trois mille six cent trente-sept
consultations et quatre centre quarante interventions chirurgicales
ont été faites par cette équipe médicale. Lire
la suite
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| Santé
maternelle et infantile au Burkina : Les femmes paient le prix fort
- Sidwaya
- Burkina Faso - 05/03/2004 |
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"Améliorer la santé maternelle et réduire la mortalité
infantile", tel est le thème retenu au Burkina Faso pour commémorer
la 147e Journée internationale de la femme. Quoi de plus normal,
quand on compte encore par millier au 21e siècle les femmes qui
perdent leur vie en voulant donner la vie. La journée du 8 mars
de chaque année est l'occasion pour le monde entier, de marquer
un temps d'arrêt pour réfléchir sur la situation et les conditions
de vie des femmes. Cette année, le Burkina Faso a choisi de cogiter
sur le comment "améliorer la santé maternelle et réduire la mortalité
infantile". Car même si le pays des Hommes intègres ne détient pas
le record en matière de mortalité maternelle et infantile, il n'en
demeure pas moins que les chiffres sont accablants. La situation
sanitaire des enfants est particulièrement préoccupante avec une
dégradation importante des indices d'appréciation. En effet, selon
les dernières enquêtes démographiques et de santé au Burkina Faso,
les taux de mortalité infantile et infantilo-juvénile sont passés
respectivement de 94 et 187 pour mille naissances vivantes en 1993
à 105, 2 et 219 pour mille en 1999. En Afrique, un nombre important
de femmes meurent en voulant donner la vie. Beaucoup de nouveau-nés
ne passent pas le cap de leur premier anniversaire. Selon les statistiques,
chaque heure, quinze femmes meurent de complications liées à la
grossesse et à l'accouchement, vingt cinq nouveau-nés meurent après
l'accouchement. Les femmes enregistrent une légère baisse des taux
de mortalité maternelle dans notre pays. De 566 pour 100 000 naissances
en 1993, on est passé à 484 pour 100 000 naissances en 1998. Cette
situation a plusieurs explications comme l'âge précoce des grossesses.
De l'avis des spécialistes, les mères adolescentes ont parfois plus
de risque de mourir en couches que celles de plus de vingt ans.
Et elles mettent au monde des enfants souvent fragiles.
Des réels dangers
L'un des objectifs spécifiques de la 147e Journée internationale
de la femme est de réduire les effets des mutilations génitales
féminines (MGF) lors des accouchements. Des mutilations génitales
féminines qui restent un fléau dans notre pays. 43% des femmes en
sont victimes. En plus des complications lors de l'accouchement,
les MGF rendent plus vulnérables les femmes face aux infections
sexuellement transmissibles et surtout face à la contamination du
VIH/Sida. D'autres part, ce sont aussi les jeunes filles qui ont
le plus souvent recours à l'avortement. Si dans les pays industrialisés,
les dangers associés à cette pratique ont été notablement réduits,
ce n'est pas le cas dans les pays du Sud. En tous les cas, les femmes
n'ont que très rarement la possibilité de bénéficier d'un suivi
médical durant la grossesse et d'assistance au moment de l'accouchement.
En 1997 au Burkina, on comptait une sage-femme pour 28 000 habitants,
une accoucheuse auxiliaire pour 15370 personnes. Il est possible
d'améliorer la santé maternelle et infantile. Cependant, il faut
une évolution de la situation des femmes sur tous les plans. Pour
cela l'éducation reste la clef de voûte de tout progrès en la matière.
Pauline KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_05_03/sidwaya.htm
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| Sida
: L'observance peut aider. 50% des échecs au traitement aux Arv sont
liés au manque d'assistance - Mutations
- Cameroun - 05/03/2004 |
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C'est peut-être une situation qui a quelque chose
de comique, mais, au fond, elle témoigne des graves manquements
des structures gouvernementales qui s'occupent du problème Vih/Sida
au Cameroun. Edgard Ekwa tient une feuille blanche en main. Il est
devant la pharmacie de l'hôpital Laquintinie de Douala. Une écriture
en gros caractère pour être suffisamment lisible par tous. "Je n'arrive
pas à prendre mes médicaments. Je ne comprends pas la posologie.
Est-ce que quelqu'un peut s'occuper de moi" ? Lire
la suite
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| Boulkiemdé
: 9e JNV - Bilan satisfaisant du district sanitaire de Koudougou
- Sidwaya - Burkina
Faso - 05/03/2004 |
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La neuvième édition des Journées nationales de
vaccination (JNV) s'est déroulée du 23 au 26 février sur toute l'étendue
du district sanitaire de Koudougou. Au terme de cette première phase,
le bilan a été jugé satisfaisant par le médecin-chef du district
sanitaire, le Dr Sylvain Zèba. Sur une population cible de 88. 121
enfants âgés de zéro à cinquante neuf mois, 87 356 enfants ont effectivement
été vaccinés soit un taux de 99,13%. Deux cent soixante quinze équipes
de vaccination ont été mobilisées pour la réussite de l'opération.
La stratégie adoptée a été celle de porte-à-porte qui une fois de
plus a permis d'atteindre des résultats probants. Ces équipes ont
été supervisées sur le terrain par les différents responsables des
formations sanitaires. Le contrôle général a été assuré par l'équipe
cadre du district sanitaire, appuyée par la coordination de l'ABBEF
et de la direction régionale de l'OST. Selon le médecin-chef du
district sanitaire de Koudougou, l'appui apporté par le comité provincial
d'organisation des JNV a également été un atout pour la réussite
de cette 9e édition des JNV première phase. Par ailleurs, le Dr
Sylvain Zèba a noté avec satisfaction, l'engagement des autorités
centrales qui a permis de disposer toutes les ressources nécessaires
trois jours avant le début de l'opération. Pour la deuxième phase
à venir prévue du 26 au 29 mars, le district sanitaire de Koudougou
entend faire mieux en allant au-delà du taux de 100% de couverture
vaccinale. François KABORE
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_05_03/sidwaya.htm
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| David
Rey : 20 à 30% des Ppvs font la maladie de Kaposi. Médecin à Strasbourg,
il fait le bilan de la formation tenue à Douala du 23 au 27 février
- Mutations
- Cameroun - 05/03/2004 |
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Quels étaient les axes
de la formation que vous avez donnée aux médecins camerounais ?
C'était une formation basée essentiellement sur la prise en charge
thérapeutique des malades du Sida. Elle s'adressait aussi, aux biologistes
et aux pharmaciens. Nous avons commencé par des rappels historiques
de la maladie parce qu'il faut toujours se recycler et parfois on
oublie les préliminaires, nous avons également abordé l'histoire
clinique, que nous avons centrée sur le traitement du Vih/Sida.
Lire la suite
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| Prise
en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA : "Espoir Côte d'Ivoire"
forme 18 femmes séropositives - Le
Patriote - Côte d'Ivoire - 04/03/2004 |
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"La situation socio-économique des femmes vivant
avec le VIH/SIDA est souvent critique dans les villes et les quartiers
précaires. Plusieurs d'entre elles sont rejetées par leur famille
et subissent, par conséquent, des violences sexuelles ou se prostituent
pour subvenir à leur besoin". C'est fort de ce triste constat que
l'ONG "Espoir-CI" en partenariat avec le laboratoire Glaxosmithkline
a initié un atelier de formation qui a pour but la sensibilisation
sur le VIH/SIDA.
"La situation socio-économique des femmes vivant avec le VIH/SIDA
est souvent critique dans les villes et les quartiers précaires.
Plusieurs d'entre elles sont rejetées par leur famille et subissent,
par conséquent, des violences sexuelles ou se prostituent pour subvenir
à leur besoin". C'est fort de ce triste constat que l'ONG "Espoir-CI"
en partenariat avec le laboratoire Glaxosmithkline a initié un atelier
de formation qui a pour but la sensibilisation sur le VIH/SIDA et
les techniques de communication. Hier, à l'ouverture des travaux
au siège de "Espoir-CI" (sis au Plateau) la présidente de cette
ONG, le Dr Justine Agness-Ouattara a indiqué que cet atelier vise
essentielle le financement d'un ensemble de projets. D'un coût global
de 20 millions de FCFA, ces projets contribueront à la réduction
du VIH/SIDA et surtout à prendre en charge 18 femmes séropositives
qui seront formées aux activités génératrices de revenus sous l'encadrement
de la COOPEC d'Abidjan. Ces femmes qui appartiennent à différentes
structures de lutte contre le SIDA bénéficieront chacune d'une somme
de 200 mille FCFA. Par ailleurs, la présidente de "Espoir-CI" a
sollicité l'appui du ministère de la lutte contre le SIDA afin que
sa structure puisse étendre ses projets à un nombre plus important
de personnes séropositives. Pour M. Karim Al Alaoui, Directeur général
de Glaxosmithkline, l'accès aux soins dans les pays en voie de développement
représente un véritable challenge en raison de l'urgence de la situation.
Et c'est dans ce sens que son laboratoire offre des tarifs préférentiels
sur ses produits. M. Auguste Bouazo, Conseiller technique du ministre
de la Lutte contre le SIDA, a souligné que cette maladie ne doit
plus être traitée dans la clandestinité. "On peut connaître sa sérologie
et vivre pendant longtemps", a-t-il ajouté. Enfin, il a rassuré
"Espoir-CI" qu'avec ces résultats acquis elle pourra bénéficier
de l'appui financier de son ministère. Cissé Cheick
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Sommaire&id=8096
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| Réglementations
pharmaceutiques : L'harmonisation dans l'espace UEMOA - Sidwaya
- Burkina Faso - 03/03/2004 |
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Le siège de l'UEMOA abrite du 2 au 4 mars 2004, une réunion sur
l'harmonisation de la réglementation pharmaceutique dans l'Union.
Cette réunion est organisée par l'UEMOA en collaboration avec l'OMS.
Des experts de l'UEMOA et des médecins-pharmaciens sont réunis du
2 au 4 mars 2004 pour harmoniser la réglementation pharmaceutique
dans l'Union. Pour ce faire, ils examineront la réglementation pharmaceutique
en Afrique, l'intérêt de l'harmonisation des réglementations pharmaceutiques
des Etats membres de l'Union et autre expérience. Ils adopteront
un avant-projet de directive sur l'harmonisation des réglementations
pharmaceutiques et des mécanismes de coordination et de suivi.
La nécessité d'harmoniser les réglementations
pharmaceutiques
"Dans les pays africains francophones, le besoin d'harmonisation
avait été ressenti au lendemain de la dévaluation du FCFA. Cette
dévaluation impliquait en effet, que soient prises des mesures d'accompagnement
pour éviter une hausse excessive des coûts des médicaments importés
et parallèlement, le développement de pratiques illégales," a soutenu
le représentant-résident de l'OMS au Burkina, Mohamed Hacen. En
vue de lutter contre ces phénomènes, de faciliter la disponibilité
des médicaments de qualité et d'utiliser plus efficacement les ressources
disponibles, les pays de l'UEMOA se devaient d'harmoniser leurs
exigences en matière réglementaire et mettre en commun leurs ressources
et leurs expertises. "Avec l'appui de l'OMS et d'autres partenaires,
les pays concernés avaient élaboré un référentiel pour l'harmonisation
des procédures d'enregistrement des médicaments essentiels génériques.
Mais pour diverses raisons divers, ce référentiel n'a pu être mis
en œuvre dans tous les pays," a indiqué M. Hacen. Une réunion des
directeurs de sa pharmacie et de l'Association des industries françaises
tenue à Ouagadougou du 5 au 6 février, avait recommandé à l'OMS
de contribuer à l'évaluation de ce référentiel. "La présente rencontre
devrait permettre de préparer la prise de décision au niveau le
plus élevé en matière d'harmonisation de la réglementation pharmaceutique
dans les pays membres de l'UEMOA," a déclaré le représentant-résident
de l'OMS au Burkina. C'est le même constat du commissaire chargé
du département du développement social de l'UEMOA, Rui Duarte Barros
à l'ouverture de la réunion quand il soutient que : "l'étape qui
nous retient, aujourd'hui, est l'aboutissement d'un processus exemplaire
d'un partenariat fructueux et d'une collaboration constructive entre
deux institutions dans un désir commun d'une réponse à une meilleure
gestion des médicaments circulant en Afrique en général et dans
l'Union en particulier". Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2004_03_03/sidwaya.htm
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| Recherche
sur le sida : Alliance entre l'ANRS, l'IRD, l'Institut Pasteur et
le Sénégal - Le
Soleil - Sénégal - 03/03/2004 |
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L'Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
et l'Institut Pasteur de Paris ont décidé de joindre leurs forces,
depuis quelque temps, dans la recherche sur le Sida, au côté de
l'Agence nationale de Recherche sur le SIDA (ANRS), à travers le
principalement le programme " SIDAK ", lancé en 1994 à Dakar où
se trouve son site. Lire la suite
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| L'excellent
travail du docteur Cissoko sur un cas dangereux de péritonite chez
l'enfant - Sidwaya
- Burkina Faso - 03/03/2004 |
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Admis avec mention très honorable et félicitations du jury. M.
Mohamed Lamine Cissoko a ainsi été déclaré docteur es-médecine,
le jeudi 26 février dernier, après prestation du serment d'Hippocrate,
et à l'issue d'un travail de thèse jugé "extrêmement important sur
une pathologie très dangereuse" : Les péritonites par perforation
non traumatique du grêle chez l'enfant. Etude prospective au Centre
hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo. Lire
la suite
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| L'épidermolyse
bientôt vaincue, grâce à une compatriote - InternetGabon
- Gabon - 03/03/2004 |
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Les recherches menées par Sylvie Ingondjotchen
pendant trois ans jettent les bases d'un traitement curatif de cette
maladie peu connue.
Menées dans le cadre d'un doctorat en sciences, les recherches de
la Gabonaise Sylvie Inondjotchen permettent envisager désormais
un traitement curatif de l'épidermolyse bulleuse. Une maladie dite
rare, en ce sens que peu de gens en souffrent, qui se manifeste
par des lésions sous forme de bulle sur la peau au moindre choc.
A terme, ces lésions se transforment en brûlures du troisième degré.
Au terme de ses travaux, lesquels ont été présentés en novembre
dernier, notre compatriote est parvenue à identifier les enzymes
responsables du décollement de l'épiderme. Sylvie Ingondjotchen
s'est aussi aperçue qu'un constituant du thé vert peut contrecarrer
l'action des enzymes. Ces conclusions lui ont valu la mention très
honorable avec félicitations à la soutenance de la thèse. Mais elles
jettent surtout les bases d'un traitement curatif. La poursuite
des travaux a été confiée à une autre étudiante par l'association
Programme de recherche et d'information des maladies orphelines
héréditaires (PRRIMOH) de la Ferté-sous-Jouarre (France). Celle-là
même qui, en 1999, avait décidé de financer la thèse d'un étudiant,
à condition qu'elle portât sur l'épidermolyse, informé de l'offre,
le Pr Gaston Gadeau de l'université de Paris V avait proposé Sylvie
Ingondjotchen. Le choix porté sur notre compatriote tient à ses
capacités intellectuelles jugées exceptionnelles par l'universitaire,
qui l'a d'ailleurs tenue en DEA (diplôme d'études approfondies,
que l'on passe en 5e année d'université). Auparavant, la Gabonaise
avait été reçue troisième à un concours de sciences et publié plusieurs
articles dans des revues scientifiques de renommée mondiale. Quant
au PRRIMOH, c'est une association de Rotariens (membres d'un Rotary
club). Sa détermination à vaincre l'épidermolyse s'explique par
le refus des laboratoires pharmaceutiques de financer les recherches
sur cette maladie qui n'atteint que peu de personnes : 1 enfant
sur 17 000 naissances. D'où l'appellation de maladie rare ou orpheline.
Les Rotariens, dont on connaît l'élan du cœur, ont mené plusieurs
actions, parmi lesquelles des soirées de gala, afin de réunir le
montant nécessaire aux études de Sylvie Ingondjotchen. Ce qui a
permis à l'étudiante de se consacrer à ses recherches pendant trois
ans. Il lui avait été demandé de trouver les causes du déclenchement
de l'épidermolyse bulleuse et les facteurs de sa gravité. Avant
les travaux de la Gabonaise, on ne connaissait que l'origine sur
le plan génétique de la maladie. Outre le traitement curatif, on
vise aussi la réussite des greffes de peau et la cicatrisation des
brûlures. Selon M. Tchen, père de l'impétrante, que nous avons reçu
dans nos locaux, Sylvie a été recrutée par le prestigieux Centre
national de la recherche scientifique (CNRS) en France et sa thèse
fera l'objet d'une publication. Source : Journal l'Union Plus du
03/03/2004
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_03032004g.htm
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| La
pervenche de Madagascar à l'origine d'un médicament anti-cancéreux
- L'express
- Madagascar - 09/03/2004 |
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Les laboratoires Pierre Fabre ont fait une extraordinaire
trouvaille pharmaceutique avec la pervenche de notre pays, dont
ils soignent et développent la culture. En fait, l'on apprend, au
cours de la conférence de presse d'hier, que Pierre Fabre a fabriqué
un médicament anti-cancéreux à base de notre pervenche. " C'est
le 1er anti-cancéreux français enregistré aux Etats-Unis. Il soigne
700 000 patients par an contre le cancer du sein ", a informé Hamouda
Zaouia. Steve Maniry
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=19257&r=4&d=2004-03-03
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| Forum
annuel de l'hôpital Fann : 1,8 milliard pour le budget 2004
- Le Soleil -
Sénégal - 03/03/2004 |
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Le Directeur Daouda Diène a présidé tout récemment,
à Dakar, le 3e Forum d'évaluation et d'orientation du Centre hospitalier
national de Fann (CHNF) en présence du personnel médical et du Conseil
d'administration. Outre la validation du projet d'établissement,
la rencontre a été riche en informations sur les principales activités,
les nouvelles créations et les orientations budgétaires subséquentes.
Les participants se sont également félicités du bon climat social
à l'intérieur de la structure hospitalière, qui se veut un fleuron
dans la sous-région. Au chapitre des informations, les participants
ont salué la création d'une chaire de pédopsychiatrie, la parution
du premier numéro du bulletin d'information du CHNF et la désignation
des représentants du personnel au Comité technique d'établissement.
Tout en notant que la chaire de pédopsychiatrie leur confère un
statut de service hospitalo-universitaire, le forum a été informé
de la tenue de deux séminaires en novembre et janvier, l'un portant
sur le montage de mutuelles dans les établissements publics de santé
hospitaliers (EPSH) et, l'autre, sur les référents de la qualité.
Des informations ont également été livrées quant à la première réunion
de la commission qualité mise sur pied à Fann, un mois après le
comité de lutte contre les maladies et infections nosocomiales,
en référence au projet d'établissement du CHN de Fann 2004-2008.
Le Directeur du CHNF a enfin souligné le déblocage depuis le 6 novembre
dernier, du dossier relatif au chantier de l'ORL et de la neurochirurgie,
ainsi que les signatures des conventions de partenariat réalisées
et en cours avec des instituts privés de formation en santé. Parallèlement,
le rapport d'activités au 30 septembre 2003 a révélé une augmentation
de 12 % du nombre d'hospitalisés et du taux de décès qui est passé
de 33 % en 2002 à 40,6 % en 2003. Avec une plus forte incidence
au niveau des maladies infectieuses. De l'avis des responsables,
cette mortalité est due à l'infection par le Vih/Sida. Le budget
a été arrêté à 1.862.403.000 F CFA et adopté, soit une augmentation
de 188.850 F CFA, tenant compte des besoins exprimés dans le projet
d'établissement. Le problème du manque de personnel a également
été mis en exergue avec des garanties du Directeur Daouda Diène
qui a même promis la mise sur pied d'un service de garde en bucco-dentaire,
en radiologie et au niveau du laboratoire d'analyse. Après lecture
du document final du projet d'établissement, validé à l'issue de
la réunion de la commission nationale le 23 janvier dernier, sous
la présidence du Directeur de cabinet du ministre de la Santé et
de la Prévention, les participants ont affiché toute leur satisfaction
de voir le Centre national hospitalier de Fann s'ériger chaque jour
davantage en modèle dans la sous-région. Synthèse de F. Sambe
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=35335&index__edition=10125
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| Dermo-cosmétique
: le groupe Pierre Fabre à la conquête du marché malgache -
L'express
- Madagascar - 09/03/2004 |
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C'est ainsi qu'une conférence de presse, convoquée
hier en fin d'après-midi par cette délégation internationale des
laboratoires Pierre Fabre au Relais de la Haute-ville, sis à Anjohy,
a été surtout mise à profit pour présenter, grâce à la technologie
du rétro-projecteur, le groupe Pierre Fabre oeuvrant dans les domaines
pharmaceutique, dermo-cosmétique et phytothérapeutique, et lancer,
sur le marché malgache, la gamme de produits "Avène" qui est "à
100% dédiée à la dermatologie", plus précisément au traitement des
peaux sensibles à base d'eau thermale d'Avène. "Ce produit est bien
adapté aux problèmes de la peau sensible des Malgaches, causés par
l'exposition au soleil, par l'utilisation de mauvaises cosmétiques
et par la dépigmentation", a confié Hamouda Zaouia, directeur général
de Pierre Fabre Afrique. "Le Spray d'Eau thermale d'Avène est disponible
lundi prochain en pharmacie de Tana, la capitale, et il faudra ajouter
6 ou 7 jours supplémentaires pour les provinces. A l'Eau thermale
Avène s'ajouteront, sur le marché malgache, dans une semaine, les
shampooings anti-pelliculaires Ducray. On se rend compte en fait
qu'il existe un important besoin en ce domaine sur le marché malgache",
a précisé Frédéric Turlan, pharmacien chargé de la promotion médicale
des produits Pierre Fabre à Madagascar. A noter que les laboratoires
Pierre Fabre sont localement représentés par l'Office pharmaceutique
malgache (Opham), et que les gammes de produits sus-citées seront
exposées dans le cadre du 1er Congrès de dermatologie de l'océan
Indien au Hilton, au cour duquel le groupe Pierre Fabre fera venir
2 professeurs de dermatologie français qui sont appelés à animer
la conférence. Steve Maniry
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=19245&r=1&d=2004-03-03
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