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Editeur : APIDPM Santé tropicale
Langue(s) de publication : Français
Edition papier : ISSN 0465-4668
Edition électronique : ISSN 2490-9971
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Les autopsies en responsabilité médicale en Côte d’Ivoire. Etude de 6 autopsies pratiquées pour suspicion de faute médicale
K. Botti, M. Djodjo, K.M.E.V. Ebouat, H. Yapo Etté - Côte d'Ivoire - pages 67-76
Les autopsies en responsabilité médicale en Côte d’Ivoire. Etude de 6 autopsies pratiquées pour suspicion de faute médicale 
Auteurs : K. Botti, M. Djodjo, K.M.E.V. Ebouat, H. Yapo Etté - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6202 - Février 2015 - pages 67-76
Introduction : Le but de cette étude était de décrire 6 cas d’autopsies judiciaires réalisées dans le cadre d’une plainte en responsabilité médicale.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive. Elle a été réalisée à partir de 6 rapports d’autopsies judiciaires pour responsabilité médicale en Côte d’Ivoire entre 2006 et 2010. Les données ont été recueillies au service de médecine légale du Centre Hospitalier Universitaire de Treichville d’Abidjan qui centralise les activités médico-légales en Côte d’Ivoire.
Résultats : Durant notre période d’étude, les 6 autopsies pratiquées pour suspicion de faute médicale représentaient 0,9% de l’ensemble des autopsies judiciaires (634 cas). Les victimes étaient surtout des femmes (5) d’âge compris entre 16 et 37 ans. Le seul homme qu’il y avait était âgé de 33 ans. Les décès sont survenus pour la plupart, dans des cliniques privées de la place. Les spécialités médicales impliquées étaient : la gynécologie-obstétrique (5 cas) et la chirurgie digestive (1 cas) avec 2 cas impliquant précisément l’anesthésie-réanimation.
Sur les 5 cas de gynécologie-obstétrique, 4 décès étaient survenus suite à des interruptions volontaires de grossesse. La faute retrouvée en dehors du caractère délictuel de l’IVG, était liée à la technique et à la surveillance après l’acte.
Conclusion : Tout acte médical, est susceptible de mal tourner, mais les spécialités médicales telles que la chirurgie et l’anesthésie-réanimation sont les secteurs les plus sensibles et où les fautes médicales sont fréquentes. Par conséquent, tout médecin quelle que soit sa spécialité et surtout s’il est chirurgien ou anesthésiste doit être informé des sanctions encourues en cas de faute dans l’exercice de ses fonctions.
Introduction: The purpose of this study was to describe 6 cases of judicial autopsies realized within the framework of a complaint in medical responsibility and to identify relevant medical specialties, the iatrogenic gestures performed as well as the medical malpractice at the origin of the deaths.
Patients and methods: Our study was retrospective and descriptive. It was realized from 6 reports of forensic autopsies in medical responsibility in Ivory Coast during the period from 2006 to 2010. The data were collected in the service of forensic medicine of the University Teaching Hospital of Treichville in Abidjan, which centralizes the forensic activities in Ivory Coast.
Results: The 6 autopsies on suspicion of malpractice accounted for 0.9% of the whole of judicial autopsies (634 cases) conducted over the period of the study. The victims were especially women (5) of age ranging between 16 and 37 years. The only man was 33 year-old. These deaths occurred mainly in private clinics and were related to specialties such as gynecology-obstetrics (5 cases) and digestive surgery (1 case) with 2 cases specifically involving anesthesia and resuscitation.
The iatrogenic gestures at the origin of death were represented mainly by induced abortions (4 cases). The other medical malpractices identified were about technical error and defaults of monitoring after the acts.
Conclusion: Any medical procedure, can go wrong, but medical specialties such as surgery and anesthesia and resuscitation are most sensitive sectors and providers of errors on medical liability. Therefore, any doctor whatever his specialty and especially if he is surgeon or anesthetist should be sensitized on the penalties.
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L’hyperparathyroïdie primaire à Dakar. Aspects diagnostiques et thérapeutiques
A.D. Dia, A. Leye, S. Diallo, Y.M. Leye, A. Pouye, B. Diouf, T. Moreira-Diop - Sénégal - pages 77-82
L’hyperparathyroïdie primaire à Dakar. Aspects diagnostiques et thérapeutiques 
Auteurs : A.D. Dia, A. Leye, S. Diallo, Y.M. Leye, A. Pouye, B. Diouf, T. Moreira-Diop - Sénégal
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6202 - Février 2015 - pages 77-82
Objectif : Le but de cette étude était d’analyser les aspects diagnostiques et thérapeutiques de l’hyperparathyroïdie primaire au service de médecine interne du CHU Aristide Le Dantec de Dakar.
Patients et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective incluant dix observations d’hyperparathyroïdie primaire avérée.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 47,3 ans (extrêmes : 29-66 ans) ; le sex-ratio H/F était de 2/8. Les manifestions cliniques étaient dominées par la lithiase rénale qui était retrouvée dans 70% des cas ; suivie des signes ostéo-articulaires (40% des cas).
La calcémie, la phosphorémie et la parathormonémie moyennes étaient respectivement de 117,29 mg/l (110-134 mg/l), 30,04 mg/l (15-40mg/l) et 267,29 ng/l (151-465ng/l). L’échographie cervicale avait permis de mettre en évidence la ou les parathyroïdes pathologiques chez tous les malades. A l’histologie, l’adénome parathyroïdien était retrouvé dans 88,88% des cas. Deux patientes présentaient un cancer médullaire de la thyroïde.
Une enquête génétique réalisée chez ces deux patientes, avait abouti à la mise en évidence d’une mutation du gène RET confirmant ainsi le diagnostic de néoplasie endocrinienne multiple de type 2A.
Le traitement qui reposait sur la parathyroïdectomie par cervicotomie s’était révélé efficace.
Conclusion : L’hyperparathyroïdie primaire est une affection à laquelle il faut penser devant tout cas de lithiase rénale ou de symptômes ostéoarticulaires non-spécifiques. Son diagnostic repose sur le dosage de la parathormone.
Purpose: The purpose of this study was to analyze the diagnostic and therapeutic aspects of primary hyperparathyroidism in Internal Medicine unit of the University Hospital Aristide Le Dantec in Dakar.
Patients and methods: This is a retrospective study of ten cases of proven primary hyperparathyroidism.
Results: The average age of the patients was 47.3 years (extremes: 29-66 years), the sex ratio M/F was 2/8. The clinical manifestations were dominated by renal lithiasis, found in 70% of cases, followed by osteo articular signs (40% of cases).
The averages of calcemia, phosphorus and parathyroid hormone averages were respectively 117.29 mg/l (110-134 mg/l), 30.04 mg/l (15-40 mg/l) and 267.29 ng/l (151-465 ng/l). Cervical ultrasonography allowed to highlight parathyroid disease in all patients. At the histological level, the parathyroid adenoma was found in 88.88% of the cases. Two patients had a medullary carninoma of the thyroid.
A genetic study performed in these two patients, resulted in a demonstration of a mutation in the RET gene confirming the diagnosis of multiple endocrine neoplasia type 2A. Treatment based on the parathyroidectomy by cervicotomy had proved effective.
Conclusion: Primary hyperparathyroidism is a condition to think in any case of kidney stones or nonspecific musculoskeletal symptoms. Its diagnosis is based on testing of parathyroid hormone.
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Complications post-opératoires de l’adénomectomie prostatique transvésicale dans un service de chirurgie générale au Bénin. A propos de 124 cas
R. Toré Sanni, E. Mensah, P.P. Hounnasso, J. Avakoudjo, A. AllodE, I.D.M. Yevi, G. Natchagandé, M.M. Agounkpé, A. Vodounou, R. Hodonou - Bénin - pages 83-89
Auteurs : R. Toré Sanni, E. Mensah, P.P. Hounnasso, J. Avakoudjo, A. AllodE, I.D.M. Yevi, G. Natchagandé, M.M. Agounkpé, A. Vodounou, R. Hodonou - Bénin
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6202 - Février 2015 - pages 83-89
But : Peu d’études se sont intéressées à l’adénomectomie prostatique transvésicale au Bénin. Le but de ce travail était de rapporter sa morbidité post-opératoire dans un service de chirurgie générale.
Patients et méthode d’étude : Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive réalisée dans le service de chirurgie générale du centre hospitalier départemental du Borgou. Au total, 124 patients étaient retenus. L’analyse des données était faible avec Epi info version 3.5.4.
Résultats : L’adénomectomie prostatique par voie transvésicale représente 1,1% de l’activité opératoire du service. La moyenne d’âge des patients était de 68,4 ans. La rétention d’urines (44 cas), la pollakiurie et la dysurie (31 cas) étaient les principaux motifs de consultation. Le volume prostatique échographique moyen était de 137,6 ml. Le taux de PSA total était normal chez 87,5% avec une valeur moyenne de 3,7 ng/ml. La principale indication opératoire était la présence de complications (69,3%). La rachianesthésie (59%) était le type d’anesthésie le plus pratiqué suivi de l’anesthésie générale (41%). La durée moyenne de l’irrigation était de 2,5 jours. La durée moyenne du port de sonde vésicale était de 9 jours. Le séjour hospitalier moyen était de 14,6 jours. La morbidité post-opératoire était de 36,3%. Les complications étaient locales (17 cas), loco-régionales (6 cas) et générales (22 cas). La transfusion sanguine était réalisée chez 13,7% des patients. Le taux de mortalité post-opératoire était de 2,4%.
Conclusion : L’adénomectomie prostatique transvésicale reste la seule méthode opératoire de l'hypertrophie bénigne de la prostate. La morbidité et la mortalité post-opératoires sont relativement faibles.
Purpose: Few studies have focused in the suprapubic prostatectomy in Benin. The purpose of this study was to report the post-operative morbidity in a general surgery service.
Patients and methods: This was a retrospective descriptive study in the Department of general surgery of Borgou regional hospital center. In total, 124 patients were included. Data analysis was low with Epi Info 3.5.4.
Results: Transvesical prostatectomy represents 1,1% of the operative activity of the service. The average age of patients was 68.4 years. Retention of urine (44 cases), urinary frequency and dysuria (31 cases) were the main reasons for consultation. The average ultrasound prostate volume was 137.6 ml. The total PSA rate was normal in 87.5% with a mean value of 3.7 ng/ml. The main operative indication was the presence of complications (69.3%). Spinal anesthesia was the most practiced anesthesia in 59% of the cases followed by general anesthesia in 41%. The average duration of irrigation was 2.5 days. The mean duration of bladder port was 9 days. The average hospital stay was 14.6 days. Postoperative morbidity was 36.3%. Complications were local (17 cases), loco-regional (6 cases) and general (22 cases). Blood transfusion was performed in 13.7% of patients. The post-operative mortality rate was 2.4%.
Conclusion: The suprapubic prostatectomy remains the only operating method of benign prostatic hyperplasia. Postoperative morbidity and mortality are relatively low.
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Profil épidémio-clinique et cytopathologique des adénopathies superficielles en médecine interne. A propos de 13 cas observés aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi (RD. Congo)
C. Kakisingi Ngama, S. Matanda Kapend, V. Kyabu Kabila, E. Kasamba Ilunga, M. Manika Muteya, Y. Isango Idi, C. Mukeng A Kaut, C. Mwamba Mulumba - Congo-Kinshasa - pages 90-94
Profil épidémio-clinique et cytopathologique des adénopathies superficielles en médecine interne. A propos de 13 cas observés aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi (RD. Congo) 
Auteurs : C. Kakisingi Ngama, S. Matanda Kapend, V. Kyabu Kabila, E. Kasamba Ilunga, M. Manika Muteya, Y. Isango Idi, C. Mukeng A Kaut, C. Mwamba Mulumba - Congo-Kinshasa
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6202 - Février 2015 - pages 90-94
Contexte : Les adénopathies superficielles sont des manifestations cliniques de pathologies dont les étiologies sont multiples. Ce symptôme devient un motif courant de consultation. L’objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et cytopathologiques des adénopathies superficielles dans le service de médecine interne.
Patients, matériels et méthode : Il s’agit d’une étude prospective, descriptive, transversale portant sur les adénopathies superficielles observées sur une période de 5 mois soit de juillet à novembre 2013 aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi. Les paramètres étudiés étaient le sexe, l’âge, les caractéristiques cliniques des adénopathies superficielles avec les signes associés du patient et l’étiologie de ces adénopathies déterminés par l’examen cytopathologique. Un test de Fisher exact a été utilisé pour déterminer l’association entre les étiologies et la sérologie à VIH.
Résultats : Au plan épidémiologique, nous avons recensé 13 cas d’adénopathies superficielles. L'âge médian des patients est de 43 ans avec un sex-ratio = 3.3 en faveur des hommes.
Au plan clinique, 61,5% des cas avaient une localisation multifocale, la région cervicale était la plus concernées (84,6%) et l’état général de ces patients était altéré dans 61,5% par la fièvre.
Au plan cytopathologique, le lymphome non-hodgkinien était le diagnostic cytopathologique le plus fréquent (76,92%) suivi de l’hyperplasie réactionnelle (15,38%) et il n’existait pas d’association significative entre ces étiologies et la sérologie à VIH.
Conclusion : Les adénopathies superficielles se retrouvent fréquemment dans le sexe masculin et sont principalement d’étiologies cancéreuses.
Context: Peripheral lymph nodes are clinical manifestations of pathologies whose etiologies are numerous. This symptom is a current reason of consultation. The objective of this work was to describe epidemiological, clinical and cytomorphological aspects of peripheral lymph nodes in the internal medicine department.
Patients, materials, method: This is a prospective, descriptive and transversal study on peripheral lymph nodes observed during 5 months, from July to November 2013 in the University Clinics of Lubumbashi. The following parameters studied were: sex, age and clinical characteristics of peripheral lymphadenopathy with associated signs of the patient and the etiology of these lymphadenopathies determined by cytopathological examination. An exact Fisher test was used in order to determine the association between the etiologies and the HIV serology.
Results: At the epidemiological level, we found 13 cases of peripheral lymphadenopathies. The average age of the patients was 43 years with a sex-ratio of 3.3 in favor of men.
At a clinical level, 61.5% of cases had a multifocal location, and the cervical region was the most concerned (84.6%). The general state of these patients was impaired by fever, in 61.5%.
At a cytopathological level, non-Hodgkin lymphoma was the most frequent cytopathological diagnostic (76.92%), followed by reactional hyperplasia (15.38%), and there was no significant association between these etiologies and the HIV serology.
Conclusion: Peripheral lymphadenopathies are frequently found in male and are mostly cancer etiologies.
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Mucocèle du sinus maxillaire. A propos d’un cas de découverte fortuite
K. Doumbia-Singare, S.K. Timbo, M. Keita, B. Guindo, S. Soumaoro, I. Traore, A. Ag Mohamed, M. Bernard - Mali - pages 95-100
Mucocèle du sinus maxillaire. A propos d’un cas de découverte fortuite Auteurs : K. Doumbia-Singare, S.K. Timbo, M. Keita, B. Guindo, S. Soumaoro, I. Traore, A. Ag Mohamed, M. Bernard - Mali
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6202 - Février 2015 - pages 95-100
But : Le but de ce travail était de présenter une localisation rare de mucocèle, de faire une revue de la littérature et de préciser l’apport de l’imagerie, essentiellement l’IRM, dans le diagnostic et le bilan d’extension de la mucocèle.
Observation : Nous rapportons un cas de mucocèle du sinus maxillaire gauche chez un patient de 61 ans, de découverte fortuite au cours du bilan d’un accident vasculaire cérébral (AVC). L’histoire de la maladie a retrouvé des épisodes de diplopie intermittente associée à un larmoiement. Le scanner réalisé en première intention n’a pas été contributif. L’IRM a permis de poser un diagnostic de certitude. Le traitement a consisté à une marsupialisation par voie endoscopique permettant une disparition de la symptomatologie.
Conclusion : L’imagerie est indispensable pour le diagnostic et le choix de la voie d’abord. La chirurgie endoscopique des sinus par voie endonasale est une modalité thérapeutique de référence de la mucocèle du sinus maxillaire avec un résultat favorable à long terme.
Aim: The aim of this work was to present a rare location of mucocele, to make a review of the literature and to clarify the contribution of imaging, mainly MRI, in the diagnosis and the extension of the mucocele balance.
Observation: We report a case of mucocele of the left maxillary sinus in a 61-year-old patient, of fortuitous discovery during the balance sheet of a cerebral vascular accident AVC. The history of the disease found episodes of occasional diplopia associated with a whimpering. The computed tomography scan (CT scan) realized in first intention was not contributory. The magnetic resonance imaging (MRI) allowed to make a diagnosis of certainty. The treatment consisted in a marsupialisation by endoscopic way allowing a disappearance of the symptomatology.
Conclusion: Imaging is essential for the diagnosis and choice of the approach. Endoscopic surgery of the sinus by endonasal way is a therapeutic modality of reference of maxillary sinus mucocele with a favorable long-term outcome.
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Profils épidémiologique, clinique et thérapeutique de l’asthme de l’enfant en milieu hospitalier pédiatrique au sud du Sahara
S.O. Ouédraogo/Yugbaré, F. Koueta, J. Ramdé, H. Sawadogo, S. Kaboré, L. Dao, L. Kam, D. Yé - Burkina Faso - pages 101-111
Profils épidémiologique, clinique et thérapeutique de l’asthme de l’enfant en milieu hospitalier pédiatrique au sud du Sahara 
Auteurs : S.O. Ouédraogo/Yugbaré, F. Koueta, J. Ramdé, H. Sawadogo, S. Kaboré, L. Dao, L. Kam, D. Yé - Burkina Faso
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6202 - Février 2015 - pages 101-111
Introduction : L’asthme est la première maladie chronique chez l’enfant et constitue un problème de santé publique à l’échelle mondiale. Il est souvent sous-diagnostiqué et sous-traité malgré les thérapeutiques disponibles et efficaces. Notre étude avait pour objectif de faire un état des lieux de l’asthme de l’enfant au Centre Hospitalier Universitaire pédiatrique Charles de Gaulle.
Patients et méthode : Nous avons mené une étude rétrospective d'une cohorte d'enfants suivis pour asthme au centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle sur une période de six ans allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2012.
Résultats : Nous avons observé une fréquence hospitalière d’asthme de 0,51% en 6 ans. Le sex-ratio était de 2,1. L’âge médian était de 77,6 mois (6,5 ans). La rhinite chronique était l’atopie personnelle la plus retrouvée avec 92,6% des cas. Le rhume était le principal facteur déclenchant des crises dans 86,1% des cas et la toux était le prodrome le plus courant (70,9%). Les râles sibilants étaient perçus à l’auscultation pulmonaire chez 92,2% des enfants. L’asthme intermittent était le plus rencontré avec 62,2%. La majorité des patients (69,2%) utilisait le traitement bronchodilatateur en cas de gêne uniquement. Nous avons noté 30,8% de patients sous traitement de fond. La durée moyenne du traitement de fond était de 8 mois. Au début de la prise en charge, les patients qui avaient 2 à 3 absences scolaires par semaine étaient les plus nombreux avec respectivement 28,8% à 33,3% de cas. Plus de la moitié des enfants (63,2%) avait un asthme contrôlé et n’avaient pas fait de crises après la mise sous traitement.
Conclusion : L’éducation des enfants asthmatiques et de leur famille ainsi que la mise en place de protocoles standardisés de prise en charge pourrait contribuer à réduire la morbidité de l’asthme dans notre pays.
Introduction: Asthma is the first chronic disease in childhood and is a worldwide health problem. It is often under diagnosed and under treated despite treatments available and effective. Our study had for objective to make the situation of asthma of the child at the pediatric University Teaching hospital Charles de Gaulle.
Patients and method: We conducted of a cohort of children followed for asthma at the pediatric University Teaching Hospital Charles de Gaulle over a period of six years going from January 1st, 2007 to December 31st, 2012.
Results: We observed a hospital frequency of asthma of 0,51% in 6 years. The sex-ratio was 2,1. The median age was 77,6 months (6,5 years). Chronic rhinitis was the most personal atopy found with 92,6% of the cases. Cold was the main factor activating crises in 86,1% of the cases and the cough was the most common prodroma (70,9 %). The sibilant rales were perceived at pulmonary auscultation in 92,2% of the children. Intermittent asthma was the most met with 62,2%. The majority of patients (69,2%) used bronchodilator treatment if gene only. We noted 30,8% of patients under background treatment. The average duration of the background treatment was of 8 months. At the beginning of the support, patients who had 2-3 school absences per week were more likely with respectively 28,8% a 33,3% of cases. More than half of children (63,2%) had controlled asthma and had not crises after treatment.
Conclusion: Education of asthmatic children and their family as well as the establishment of standardized protocols of care could help reduce the morbidity of asthma in our country.
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Co-infection VIH/tuberculose chez l’enfant dans un centre de référence à Abidjan
M.E. Dainguy, A.M. Folquet, E. Kouadio, C. Kouakou, P.O. Acquah, G. Kouadio Yapo, A. Gro Bi, A. Djivohessoun, I. Djoman - Côte d'Ivoire - pages 112-120
Co-infection VIH/tuberculose chez l’enfant dans un centre de référence à Abidjan 
Auteurs : M.E. Dainguy, A.M. Folquet, E. Kouadio, C. Kouakou, P.O. Acquah, G. Kouadio Yapo, A. Gro Bi, A. Djivohessoun, I. Djoman - Côte d'Ivoire
Publié en Français dans Médecine d'Afrique Noire 6202 - Février 2015 - pages 112-120
Introduction : L’objectif de notre travail était de préciser les caractéristiques de la co-infection VIH et tuberculose chez l’enfant dans notre structure.
Méthode : Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective à visée descriptive et analytique, réalisée sur le pool d’enfants séropositifs suivis dans le service de pédiatrie du Centre Hospitalier Universitaire de Cocody (Abidjan), de novembre 2005 à septembre 2013.
Résultats : Soixante-huit enfants séropositifs étaient co-infectés par la tuberculose. La prévalence de la co-infection était de 10,5%. Le sex-ratio était de 0,88. Les patients avaient un âge moyen de 6,95 ans. La plupart des enfants présentait un déficit immunitaire modéré (35,3%) ou sévère (47,1%). Une malnutrition associée a été retrouvée chez 69,1% des enfants 42,6% d'entre eux présentaient des formes sévères. Plus de la moitié des enfants (55,9%) avait été vaccinée par le BCG. Un contage tuberculeux a été retrouvé chez 14 enfants (20,6%). La tuberculose avait révélé l’infection à VIH chez 61 patients (89,7%). La localisation pulmonaire était la plus fréquente (76,4%). On notait 7,3% de tuberculose extra-pulmonaire et 16,1% de tuberculose multifocale. Les lésions parenchymateuses étaient bilatérales (96%). L’IDR était positive chez 6 patients.
La recherche de BAAR est revenue positive chez 32,3% des enfants. Le taux de mortalité était de 39,7% Les décès étaient significativement liés la localisation de l’infection tuberculeuse (p = 0,04) et à l’association ou non de la trithérapie antirétrovirale au traitement antituberculeux (OR = 0.02, IC [0.00-0.17], p = 0.000).
Conclusion : Le développement de nouvelles techniques de dépistage de la tuberculose chez l’enfant et la mise en route précoce d’un traitement antirétroviral permettra la réduction de la morbidité et la moralité liée à la co-infection TB/VIH.
Introduction: The aim of our study was to identify the characteristics of the HIV and tuberculosis (TB) co-infection in children in our structure.
Method: This was a retrospective cohort study in descriptive and analytical referred, performed on the pool of HIV-infected children followed in the pediatric department of the University Hospital of Cocody (Abidjan), from November 2005 to September 2013.
Results: Sixty-eight children with HIV were co-infected with TB. The prevalence of co-infection was 10.5%. The sex ratio was 0.88. Patients had a mean age of 6.95 years. Most of the children had moderate immunodeficiency (35.3%) or severe (47.1%). An associated malnutrition was found in 69.1% of children 42.6% of them had severe forms. More than half of the children (55.9%) had been vaccinated against tuberculosis. Contact with a TB patient was found in 14 children (20.6%). Tuberculosis revealed HIV infection in 61 patients (89.7%). Pulmonary localization was the most frequent (76.4%). Was noted 7.3% of extra-pulmonary TB and 16.1% of multifocal tuberculosis. Parenchymal lesions were bilateral (96%). The tuberculin test was positive in 6 patients. The sputum was positive income at 32.3% of children. The mortality rate was 39.7% deaths were significantly related localization of TB infection (p = 0.04) and the association or not antiretroviral therapy in TB treatment (OR = 0.02, CI [0.00-0.17], p = 0.000).
Conclusion: The development of new TB screening techniques in children and early initiation of antiretroviral therapy will reduce morbidity and mortality associated with co-infection TB/HIV.
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