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Efficacité et innocuité de l'association méthylcobalamine, acide alpha-lipoïque et prégabaline par rapport à la prégabaline en monothérapie dans l'amélioration de la douleur et de la vitesse de conduction nerveuse dans les cas de neuropathie périphérique associée au diabète de type 2 [MAINTAIN] : résultats d'une étude pilote

infographie

Vasudevan D, Naik MM, Mukaddam QI. Efficacy and safety of methylcobalamin, alpha lipoic acid and pregabalin combination versus pregabalin monotherapy in improving pain and nerve conduction velocity in type 2 diabetes associated impaired peripheral neuropathic condition. [MAINTAIN]: Results of a pilot study. Ann Indian Acad Neurol 2014;17:19-24. Received: 26-07-13, Revised: 10-10-13, Accepted: 16-10-13

Cette étude conclut que l'association méthylcobalamine + acide alpha-lipoïque + prégabaline est plus efficace que la prégabaline seule pour soulager la douleur neuropathique et améliorer la conduction nerveuse.
Bien tolérée, cette stratégie combinée pourrait représenter une option thérapeutique prometteuse pour les patients atteints de neuropathie diabétique périphérique douloureuse.

Objectif de l'étude

Comparer l'efficacité et la tolérance d'une association de trois molécules : méthylcobalamine (vitamine B12), acide alpha-lipoïque et prégabaline, contre la prégabaline seule chez des patients atteints de neuropathie périphérique douloureuse liée au diabète de type 2.

Population

30 patients adultes atteints de diabète de type 2 avec neuropathie périphérique symptomatique répartis aléatoirement en deux groupes égaux (15 patients par groupe).

Traitements comparés

Les deux traitements ont été administrés deux fois par jour, par voie orale, pendant une période de 12 semaines.

Critères d’évaluation principaux

Résultats

figure NRS
Échelle d'évaluation numérique de la douleur (NRS)
  • Les deux groupes ont montré une réduction significative de la douleur après 12 semaines ;
  • La réduction de la douleur était significativement plus importante dans le groupe association ;
  • Amélioration de la vitesse de conduction nerveuse plus marquée dans le groupe association (significative pour le nerf tibial et péronier) ;
  • Tolérance bonne dans les deux groupes, avec peu d’effets secondaires et aucun événement grave rapporté.

Conclusions

L'ajout de méthylcobalamine et d'ALA à la prégabaline dans le traitement de la neuropathie douloureuse diabétique réduit la douleur, aide à réparer la fonction nerveuse et diminue le stress oxydatif.

L’association méthylcobalamine + acide alpha-lipoïque + prégabaline est plus efficace que la prégabaline seule pour :

Bien tolérée, cette stratégie combinée pourrait représenter une option thérapeutique prometteuse pour les patients atteints de neuropathie diabétique périphérique douloureuse.
Nécessité de confirmer les résultats par une étude plus large.

Consulter cette étude en texte intégral (PDF - anglais)


Traitements pharmacologiques et non pharmacologiques de la douleur neuropathique : une synthèse des recommandations françaises

X. Moisset, D. Bouhassira, J. Avez Couturier, H. Alchaar, S. Conradi, M.-H. Delmotte, M. Lantéri-Minet, J.-P. Lefaucheur, G. Mick, V. Piano, G. Pickering, E. Piquet, C. Regis, E. Salvat, N. Attal
Douleur et analgésie - Volume 33, numéro 2, Juin 2020 - DOI 10.3166/dea-2020-0113

La SFETD a élaboré des recommandations professionnelles concernant les douleurs neuropathiques chroniques (de durée au moins égale à trois mois) de l'adulte et de l'enfant. Ces recommandations sont destinées à l'ensemble des professionnels de santé confrontés aux douleurs neuropathiques en ambulatoire : généralistes, neurologues, rhumatologues, gériatres, odontologistes, kinésithérapeutes et infirmiers.

La douleur neuropathique (DN) est secondaire à une lésion ou à une maladie affectant le système nerveux somatosensoriel. Elle a un impact considérable sur la qualité de vie et est à l'origine d'un coût socio-économique majeur [1–4]. Cependant, de nombreux patients présentant une DN ne reçoivent pas de traitement pharmacologique approprié [2,5–9]. De nombreuses raisons peuvent être avancées, notamment une méconnaissance du diagnostic de DN ou un manque de connaissance des molécules efficaces et de leurs modalités d'utilisation. Par ailleurs, les approches non pharmacologiques telles que la neurostimulation, la psychothérapie et les techniques dites complémentaires (hypnose, acupuncture…) sont de plus en plus souvent proposées aux patients douloureux neuropathiques, simultanément ou successivement [10,11].

Cependant, les recommandations pour la prise en charge de la DN ont toujours été limitées à un type de traitement spécifique, notamment les traitements pharmacologiques ou la neurostimulation. Ainsi, les dernières recommandations françaises pour le traitement de la douleur neuropathique ont ciblé les approches pharmacologiques [12]. Depuis ces recommandations publiées en 2010, des recommandations internationales fondées sur les preuves ont été diffusées pour les traitements pharmacologiques [13], les techniques interventionnelles [14] et la neurostimulation centrale [15]. Aucune recommandation prenant en compte l'ensemble des techniques disponibles pour la prise en charge de la DN n'a été élaborée jusqu'à présent. De plus, la majorité des recommandations précédentes n'ont pris en compte que les études réalisées chez l'adulte, et pas les patients pédiatriques ou très âgés. En France, le traitement de la douleur neuropathique en pédiatrie est fondé sur les recommandations de l'AFFSSAPS de 2009 [16], qui sont principalement issues de recommandations faites chez l'adulte et d'avis d'experts.

Le présent document correspond à une version synthétique des nouvelles recommandations françaises publiées en langue anglaise en 2020, qui intègrent l'ensemble des options thérapeutiques disponibles pour la DN [17].

Algorithme thérapeutique chez l’adulte

Utilisation pratique des traitements pour la douleur neuropathique chronique en France

schéma douleur neuropathique
A- Douleur neuropathique périphérique focale
Première intention

Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en association avec des traitements systémiques (consensus d'experts) et sont à favoriser chez des patients avec une zone douloureuse peu étendue et une sensibilité résiduelle de leur aire douloureuse (c'est-à-dire sans anesthésie totale à la stimulation thermique ou mécanique dans la zone douloureuse).

Deuxième intention

Ces 2 traitements sont disponibles uniquement en usage hospitalier (hôpital de jour pour la capsaïcine). Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en association avec des traitements systémiques (consensus d'experts) et sont à favoriser chez des patients avec une zone douloureuse peu étendue et avec une sensibilité résiduelle (c'est-à-dire sans anesthésie totale à la stimulation thermique ou mécanique dans la zone douloureuse) ainsi qu'une allodynie mécanique pour la toxine botulique.

B- Toute douleur neuropathique, périphérique ou centrale, focale ou diffuse
Première intention

Il est toujours important de débuter à faibles posologies et d'augmenter lentement les doses pour tous les traitements oraux afin de minimiser le risque d'effets indésirables. Les patients doivent être informés du risque de ces traitements pour la conduite automobile, en particulier lors de leur initiation.

Deuxième intention

Il est toujours important de débuter à faibles posologies et d'augmenter lentement les doses pour tous les traitements oraux afin de minimiser le risque d'effets indésirables. Les patients doivent être informés du risque de ces traitements pour la conduite automobile, en particulier lors de leur initiation.

Troisième intention
C- Règles concernant le passage d'une ligne de traitement à une autre
Modification thérapeutique

Aucune étude n'a défini les règles de passage à un traitement de deuxième ou de troisième intention. En l'absence de contre-indication, les traitements de première intention devraient être proposés en premier. En cas d'effets indésirables non tolérables ou de manque d'efficacité, définis comme une diminution de la douleur de moins de 30 % et/ou une amélioration fonctionnelle de moins de 30 % après un essai d'au moins 6 semaines à la dose maximale tolérée, un changement pour un traitement de deuxième intention peut être proposé (consensus d'experts). La même règle peut s'appliquer pour passer de la deuxième à la troisième intention (consensus d'experts).

Légende :

Ces recommandations sont extraites de « Traitements pharmacologiques et non pharmacologiques de la douleur neuropathique : une synthèse des recommandations françaises » - X. Moisset, D. Bouhassira, J. Avez Couturier, H. Alchaar, S. Conradi, M.-H. Delmotte, M. Lantéri-Minet, J.-P. Lefaucheur, G. Mick, V. Piano, G. Pickering, E. Piquet, C. Regis, E. Salvat, N. Attal
Douleur et analgésie - Volume 33, numéro 2, Juin 2020 - DOI 10.3166/dea-2020-0113

Consultez l'article intégral

Questionnaire DN4

Le questionnaire DN4 distingue les douleurs neuropathiques des autres types de douleur ou détecte une composante neuropathique dans des douleurs mixtes. Il a deux parties (interrogatoire + examen clinique).

dn4

Télécharger le questionnaire DN4.


Strides Pharma


Pour optimiser la prise en charge des douleurs neuropathiques d'origines diverses, la prégabaline a fait ses preuves !

Recommandée en 1ère intention par :

Le National Institute of Health and care excellence (2020)
L’académie Américaine de Neurologie (2021)
La Société d’Endocrinologie, de Métabolisme et de Diabète d'Afrique (2017)

Recommandée en 2ème intention par les lignes directrices françaises (2020)


Prégabaline versus Gabapentine

  Prégabaline Gabapentine
Tmax Dans l'heure 3 à 4 heures
Absorption rapide lente
Biodisponibilité
orale
jusqu'à 90% jusqu'à 60%
Concentration
plasmatique
linéaire non-linéaire
Puissance 2,8 fois plus puissante que la Gabapentine -
Posologie 2 à 3 fois/jour
(max 600 mg/jour)
3 à 4 fois/jour
(max 3600 mg/jour)

Renerve plus
Consultez le RCP de Striprega® 75 mg

Renerve plus BT
Consultez le RCP de Striprega® 150 mg


Pharmacovigilance

Nous vous invitons à nous signaler tout effet indésirable concernant nos produits : Pharmacovigilance Strides



Consultez les RCP de toutes les formes et présentations de nos produits disponibles dans votre pays dans le Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)


Strides Pharma

Strides Pharma Science Ltd
Strides House, Bilekahalli
Bannerghatta Road,
Bangalore – 560076, India
Tel. : +91 80 6784 0000 /6784 0738
Site web : https://www.strides.com/


Renerve P®
Striprega®

1. Dénomination du médicament

2. Composition qualitative et quantitative

Striprega® 75 mg, gélule de gélatine dure

Chaque gélule de gélatine dure contient : Prégabaline : 75 mg.

Striprega® 150 mg, gélule de gélatine dure

Chaque gélule de gélatine dure contient : Prégabaline : 150 mg.

Liste des excipients :

Excipient à effet notoire : lactose monohydraté.

3 - Forme pharmaceutique

Gélule de gélatine dure.

4. Données cliniques

4.1 Indications thérapeutiques

4.2 Posologie et mode d'administration

Posologie

Utilisation par voie orale.

La gamme posologique est de 150 à 600 mg par jour, administrés en deux ou trois doses fractionnées.
Le traitement par prégabaline peul être initié à une dose de 150 mg par jour. Sur la base de la réponse et de la tolérance du patient individuel, la dose peut être augmentée à 300 mg par jour après 1 semaine. Après une semaine supplémentaire, la dose peut être augmentée à 450 mg par jour. La dose maximale de 600 mg par jour peut être atteinte après une semaine supplémentaire.

Indications Schéma posologique Dose maximale
Douleur associée à la NPD 3 doses divisées par jour 300 mg/jour en 1 semaine
NPZ 2 ou 3 doses divisées par jour 300 mg/jour en 1 semaine
Maximum 600 mg/jour
Traitement d'appoint pour le traitement des crises partielles chez les patients âgés de 4 ans et plus 2 ou 3 doses divisées par jour Maximum 600 mg/jour
Fibromyalgie 2 doses divisées par jour 300 mg/jour en 1 semaine
Maximum 450 mg/jour
Douleur neuropathique associée à une lésion médullaire 2 doses divisées par jour 300 mg/jour en 1 semaine
Maximum 600 mg/jour
Trouble d'anxiété généralisé 2 ou 3 doses divisées 300 mg/jour en 1 semaine
Maximum 600 mg/jour

Arrêt de Prégabaline

Conformément à la pratique clinique en vigueur, si le traitement par prégabaline doit être arrêté, il est recommandé de le faire progressivement, sur une durée d'une semaine au minimum, indépendamment de l'indication.

Insuffisance rénale

La prégabaline est éliminée de la circulation systémique principalement par excrétion rénale sous forme inchangée. Étant donné que la clairance de la prégabaline est directement proportionnelle à la clairance de la créatinine, la réduction de la dose des patients présentant une fonction rénale compromise doit être individualisée en fonction de la clairance de la créatinine (Cler).
La prégabaline est éliminée efficacement du plasma par hémodialyse (50% du médicament en 4 heures). Pour les patients sous hémodialyse, la posologie quotidienne de Prégabaline doit être ajustée en fonction de la fonction rénale. En plus de la dose quotidienne, une dose supplémentaire doit être administrée immédiatement après chaque séance d'hémodialyse de 4 heures.

Ajustement de la dose de prégabaline en fonction de la fonction rénale
Clairance de la créatinine (Cler) (ml/min) Dose quotidienne totale de prégabaline* Schéma posologique
Dose de départ (mg/jour) Dose maximale (mg/jour)
≥ 60 150 600 BID ou TID
≥ 30 - < 60 75 300 BID ou TID
≥ 15 - < 30 25 - 50 160 Une fois par jour ou BID
> 15 25 75 Une fois par jour
Posologie supplémentaire après l'hémodialyse (mg)  
  25 100 Dose unique*

TID =Trois doses divisées BIO= Deux doses divisées.
* La dose quotidienne totale (mg/jour) doit être fractionnée comme indiqué par le schéma posologique afin de fournir mg/ dose
+ Une dose supplémentaire est une dose supplémentaire unique

Insuffisance hépatique

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique.

Population pédiatrique :

La sécurité et l'efficacité de la Prégabaline chez les enfants de moins de 12 ans et chez les adolescents (12 à 17 ans) n'ont pas été établies.

Personnes âgées :

Les patients âgés peuvent avoir besoin d'une réduction de la dose de prégabaline en raison d'une diminution de la fonction rénale.

Mode d'administration

La Prégabaline peut être prise avec ou sans nourriture. La Prégabaline est pour une utilisation par voie orale uniquement.

4.3 Contre-indications

Les capsules de prégabaline sont contre-indiquées chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la prégabaline ou à l'un de ses composants. Des cas d'oedème de Quincke et des réactions d'hypersensibilité se sont produits chez des patients recevant un traitement par prégabaline.

4.4 Mises en garde et précautions d'emploi

Un oedème de Quincke et une hypersensibilité peuvent se produire. Interrompre progressivement le traitement par Prégabaline afin de minimiser le risque d'une augmentation de la fréquence des crises chez les patients présentant des troubles convulsifs. Augmente le risque d'idées et de comportements suicidaires. Peut provoquer un oedème périphérique, des étourdissements, de la somnolence et une prise de poids. Suivant un arrêt soudain et rapide, des patients ont rapportés des symptômes incluant : insomnie, nausées, mal de tête et diarrhée. Réduire progressivement sur une durée minimale d'une semaine. Une incidence élevée d'hémangiosarcome a été identifiée dans deux souches différentes de souris lors de l'administration de prégabaline. La signification clinique de cette observation est inconnue.

Il faut conseiller aux patients d'informer leur médecin si des changements dans la vision se produisent.

Arrêter le traiter par prégabaline si une myopathie est diagnostiquée ou soupçonnée ou si des taux de créatinine kinase considérablement élevés sont observés.
Peut provoquer une diminution de la numération plaquettaire et un allongement de l'intervalle PR.

4.5 Interactions médicamenteuses

Étant donné que la Prégabaline est principalement excrétée sous forme inchangée dans l'urine, est très faiblement métabolisée chez les humains (< 2% d'une dose retrouvée dans l'urine sous forme de métabolites), n'inhibe pas le métabolisme du médicament in vitro, et n'est pas liée aux protéines plasmatiques, elle est peu susceptible de produire d'être sujet à des interactions pharmacocinéliques.

En conséquence, dans les études in vivo, aucune interaction pharmacocinétique cliniquement pertinente n'a été observée entre la Prégabaline et la phénytoïne, la carbamazépine, l'acide valproïque, la lamotrigine, la gabapentine, le lorazépam, l'oxycodone ou l'éthanol. L'analyse pharmacocinétique de population a indiqué que les antidiabétiques oraux, les diurétiques, l'insuline, le phénobarbital, la tiagabine et le topiramate n'avaient aucun effet cliniquement significatif sur la clairance de la Prégabaline.

La co-administration de prégabaline avec des contraceptifs oraux tels que la norélhislérone et / ou l'éthinylestradiol n'influence pas la pharmacocinélique à l'état d'équilibre de l'une ou l'autre substance.

La prégabaline peut potentialiser les effets de l'éthanol et du lorazépam. Dans les essais cliniques contrôlés, la co-administration de doses orales multiples de Prégabaline avec de l'oxycodone, du lorazépam ou de l'éthanol n'a pas entraîné d'effets cliniquement importants sur la respiration. Au cours de l'expérience post­commercialisation, des cas d'insuffisance respiratoire et de coma ont été rapportés chez des patients qui prenaient de la prégabaline et d'autres médicaments dépresseurs du SNC. La prégabaline semble être additive dans l'altération de la fonction cognitive et la motricité globale causée par l'oxycodone.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Les médicaments antiépileptiques peuvent affecter le développement du fœtus tout au long de la grossesse. Compte tenu des indications thérapeutiques générales de la prégabaline (PGB) et de ses effets tératogènes potentiels, il est conseillé d'éviter ce médicament pendant la grossesse.

Allaitement

On ne sait pas si la prégabaline est excrétée dans le lait maternel des humains ; cependant, elle est présente dans le lait des rates. Par conséquent, l'allaitement est déconseillé pendant le traitement par prégabaline

4.7 Effets indésirables

Les effets indésirables fréquents de la prégabaline sont : étourdissements, somnolence, sécheresse buccale, œdème, vision trouble, prise de poids, et « pensées anormales » (principalement un problème de concentration/ d'attention).

4.8 Surdosage

La prégabaline semble être relativement bénigne en cas de surdosage. Un cas de surdosage où 8 grammes de Prégabaline ont été pris sans aucun effet clinique inattendu, ainsi qu'un cas de surdosage de 11,5 grammes avec des conséquences plus graves ont été rapportés. Des soins généraux de soutien sont indiqués, et en cas de surdosage, les effets indésirables suivants peuvent se produire : agitation, coma, convulsions, suppression hémopoïétique, tachycardie sinusale et rétention urinaire. Il n'existe aucun antidote spécifique pour les surdosages de Prégabaline. Si indiqué, l'élimination du médicament non absorbé devrait être tentée par des vomissements ou un lavage gastrique ; les précautions habituelles doivent être respectées afin de maintenir les voies respiratoires.

Des soins généraux de soutien sont indiqués, de même qu'une surveillance des signes vitaux et une observation de l'état clinique du patient.

Bien que l'hémodialyse n'ait pas été effectuée dans les quelques cas connus de surdosage, elle peut être indiquée en fonction de l'état clinique du patient ou chez les patients présentant une insuffisance rénale significative. Les procédures d'hémodialyse standard entraînent une clairance importante de la prégabaline (environ en 4 heures).

5. Propriétés pharmacologiques

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

La prégabaline se lie avec une grande affinité au site alpha-2-delta (sous-unité auxiliaire des canaux calciques dépendants du voltage) dans les tissus du système nerveux central.
Bien que le mécanisme d'action de la prégabaline soit inconnu, les résultats obtenus avec des souris génétiquement modifiées et avec des composés structurellement apparentés à la prégabaline (comme la gabapentine) suggèrent que la liaison à la sous-unité alpha-delta pourrait être impliquée dans les effets antinociceptifs et anti-crises de la prégabaline dans les modèles animaux.

ln vitro, la prégabaline réduit la libération dépendante du calcium de plusieurs neurotransmetteurs, probablement à travers la modulation de la fonction des canaux calciques. Bien que la prégabaline soit un dérivé structurel de l'acide gammaaminobutyrique (GABA), un neurotransmetteur inhibiteur, elle ne se lie pas directement aux récepteurs du GABA (A), du GABA (B) ou des benzodiazépines, n'augmente pas les réponses du GABA (A) dans les neurones en culture, n'altère pas la concentration de GABA dans le cerveau des rats et n'a pas d'effets aigus sur l'absorption ou la dégradation du GABA.

Cependant, dans les neurones en culture, l'application prolongée de prégabaline augmente la densité de la protéine du transporteur GABA et augmente le taux de transport fonctionnel de GABA. La prégabaline ne bloque pas les canaux sodiques, n'est pas active au niveau des récepteurs opiacés et n'altère pas l'activité de l'enzyme cyclooxygénase. Elle est inactive au niveau des récepteurs de la sérotonine et de la dopamine et n'inhibe pas la recapture de la dopamine, de la sérotonine ou de la noradrénaline.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

La prégabaline est bien absorbée après son administration par voie orale.
Elle est largement éliminée par excrétion rénale.
Sa demi-vie d'élimination est d'environ 6 heures.

Absorption et distribution

Après l'administration orale de capsules de prégabaline à jeun, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 1,5 heure. La biodisponibilité orale de la prégabaline est égale à 90% et est indépendante de la dose. Après l'administration d'une dose unique (25 à 300 mg) et de doses multiples (75 à 900 mg/jour), les valeurs de la concentration plasmatique maximale (Cmax) et de l'aire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps (ASC) augmentent de façon linéaire. Après l'administration répétée, l'état d'équilibre est atteint dans les 24 à 48 heures.

La pharmacocinélique des doses multiples peut être prédite à partir des données suries doses uniques.

Le taux d'absorption de prégabaline est réduit lorsqu'elle est administrée avec de la nourriture, ce qui entraîne une diminution de la Cmax d'environ 25% à 30% et une augmentation du tmax d'environ 3 heures. Cependant, l'administration de Prégabaline avec de la nourriture n'a aucun effet cliniquement pertinent sur l'absorption totale de la prégabaline. Par conséquent, la prégabaline peut être prise avec ou sans nourriture. La prégabaline ne se lie pas aux protéines plasmatiques. Le volume apparent de distribution de la Prégabaline après l'administration orale est d'environ 0,5 L/kg.

La prégabaline est un substrat du transporteur du système L qui est responsable du transport de grands acides aminés à travers la barrière cérébrale. Bien qu'il n'existe aucune donnée chez les humains, il a été démontré que la prégabaline traverse le placenta chez les rats et est présente dans le lait des rates en lactation.

Métabolisme et élimination

La prégabaline est très faiblement métabolisée chez les humains. Après une dose de prégabaline radio-marquée, environ 90% de la dose administrée a été retrouvée dans l'urine sous forme de prégabaline inchangée. Le dérivé N-mélhylé de la Prégabaline, le principal métabolite de la Prégabaline présent dans l'urine, représentait 0,9% de la dose. Au cours des études précliniques, la prégabaline {énantiomère S) n'a pas subi de racémisation en énantiomère R chez la souris, les rats, les lapins ou les singes.

La prégabaline est éliminée de la circulation systémique principalement par excrétion rénale sous forme de médicament inchangé avec une demi-vie d'élimination moyenne de 6,3 heures chez les sujets présentant une fonction rénale normale. Il a été estimé que la clairance rénale moyenne était entre 67,0 et 80,9 ml/min chez les jeunes sujets en bonne santé.

Étant donné que la prégabaline n'est pas liée aux protéines plasmatiques, ce taux de clairance indique qu'une réabsorption tubulaire rénale est impliquée.
L'élimination est presque proportionnelle à la clairance de la créatinine.

6. Données pharmaceutiques

Conserver à une température inférieure à 30°C. Protéger de la lumière et de l'humidité. Garder le médicament hors de la portée des enfants.
Durée de vie : 24 mois

Conditionnement :

7 - Titulaire de l'AMM

Strides Pharma Science Limited
Strides House, Opp IIM-B, Bilekahalli,
Bannerghatta Road,
Bangalore – 560076, India

Dernière mise à jour de cette page

02/05/2025.

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